L’association des Algériennes managers et entrepreneurs (AME) a mis en exergue hier, la nécessité de la mise en place des structures d’interface entre les universités et le monde économique.
Selon Mme Khadidja Belhadi, présidente de l’association des AME, l’interface entreprises-universités, encourage et accompagne les collaborations industrielles dans tous les domaines de compétences de l’université. » Cette collaboration permettra un développement de toutes les compétences qui apportera une réussite dans les innovations « , a indiqué Mme Belhadi lors d’un point de presse animé par le Dr Boucherit, candidat au prix Nobel de la recherche scientifique, par le biais de son invention d’un appareil de détection de maladie » plus efficace qu’un IRM et un scanner « . Il y a lieu à souligner que cette rencontre a regroupé des opérateurs économiques, des enseignants universitaires et des étudiants dans l’objectif de consolider les liens déjà existants entre l’université algérienne et le monde économique.
L’association des AME a mis en exergue l’importance du rapprochement université-industrie ou université-entreprise, qui est devenu une nécessité pour l’évolution de la recherche. Cette collaboration » importante » permettra un développement de toutes les compétences. Estimant qu’en Algérie, il y a nécessité de replacer l’université et le monde industriel dans le nouveau contexte économique, de les mettre en phase avec l’évolution de l’économie nationale.
La présidente de l’association des AME a estimé dans ce sens, que ce rapprochement entre l’université et les entreprises, permettra de lever des obstacles à savoir ; le manque de financement et le besoin de chercheurs ou d’innovateurs pour les entreprises ou industries. » Cette approche économique permettra à l’entreprise de faire face à certains obstacles à l’innovation et devient un processus imposé par les enjeux de la mondialisation « , a souligné Mme Belhadi. Tout en souhaitant que les universités assurent les diffusions des connaissances vers l’ensemble de la société.
S. Saïdj