Revêtement en béton bitumineux des routes du chef-lieu

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Les villages Bouadnane, Ighil N’Tsedda et Aït Ali Ouharzoune, constituant le chef-lieu communal d’Iboudrarène, dans la daïra de Beni Yenni, sont enfin sortis de l’isolement dans lequel ils étaient confinés depuis plus d’un quart de siècle.

Ces trois villages, qui totalisent presque le tiers de la population de la commune Iboudrarène, ont enfin des routes praticables. Grâce à la mobilisation des citoyens, appuyés par la municipalité d’Iboudrarène, la direction de l’urbanisme et de la construction de Tizi-Ouzou a libéré une enveloppe financière de quelque 15 millions de dinars pour le revêtement en béton bitumineux des routes principales de ces trois villages, sur un linéaire de trois kilomètres environ. Si la réalisation de ces projets a été menée par les services de la DUC, c’est parce que ces trois villages sont retenus par l’important programme sectoriel de l’amélioration urbaine pour lequel la commune d’Iboudrarène a bénéficié de «la rondelette» cagnotte de 340 millions de dinars, mais qui, malheureusement, est resté depuis l’année 2008, «bien au chaud» dans les tiroirs de l’administration. Il aura fallu l’arrivée du nouveau wali de Tizi-Ouzou et le changement opéré à la tête de la DUC, pour que les appels incessants des citoyens des villages Bouadnane, Ighil N’Tsedda et Aït Ali Ouharzoune, soutenus par les responsables locaux de la municipalité d’Iboudrarène, soient enfin entendus, au moins en ce qui concerne la prise en charge du réseau routier: «C’est comme qui réalise un rêve vieux de plusieurs années cette route du village, devenue un cauchemar pour tous ces habitants. Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes sortis de l’isolement», témoigne un membre du comité des sages du village de Bouadnane. Pour le premier magistrat de la commune Iboudrarène, M. Lakhal Abdeslam, la réalisation de ces revêtements n’est qu’une réparation de l’injustice faite à ces trois villages qui, «depuis l’année 2008, ont été exclus de toute opération en PCD, parce qu’ils sont pris en charge dans le cadre du programme de l’amélioration urbaine, qui englobe toutes les opérations liées à l’urbanisme et l’amélioration du cadre de vie des citoyens». L’édile d’Iboudrarène n’a pas manqué de rendre hommage aux citoyens de ces villages, «pour leur patience et leur confiance», tout en soulignant le rôle aussi bien du wali de Tizi-Ouzou, que du nouveau DUC de Tizi-Ouzou, qui ont été «sensibles et à l’écoute de cette demande légitime des citoyens», pour sortir de l’isolement et l’amélioration de leur cadre de vie.

Avec la réalisation du revêtement de ces trois routes des villages de son chef-lieu, tout le réseau routier de la commune Iboudrarène est totalement réhabilité et revêtu en béton bitumineux, si l’on excepte quelques «pistes» secondaires et surtout la route du village Aït Allaoua dont les travaux d’élargissement et de revêtement en tri couches remontent seulement à trois années.

Nassim Zerouki

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