Les résidents de Douba, Ahamam et Aksim dénoncent

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Une soixantaine d’élèves des localités de Douba, Ahamam et Aksim sont mal servis en ramassage scolaire à cause de la non ponctualité du transporteur privé ayant contracté une convention avec l’APC pour assurer leur transport vers le lieu de leur scolarité à quelques 4 km d’Ighrem.

Suite à cette situation, les parents de ces élèves s’insurgent contre le comportement de ce transporteur qu’ils accusent de ne pas respecter le programme de rotation pour lequel il est rémunéré par l’APC, et que leurs enfants en bas âge se retrouvent fréquemment livrés à eux-mêmes à la sortie des classes et n’ayant d’autres choix que d’attendre des heures devant l’école dans l’espoir que leurs parents viennent les chercher, ou simplement rentrer en groupe en empruntant la RN05. Il est évident que cette route nationale réputée des plus meurtrières expose les enfants aux dangers. Tout comme elle les expose au risque d’être attaqués par des chiens errants qui y pullulent. Qu’il vente ou qu’il pleuve ces pauvres petits, une fois sortis des classes, n’ont aucun lieu où s’abriter, selon leurs parents. Ces derniers se relaient pour surveiller leurs progénitures, en attendant que le transporteur soit rappelé à l’ordre. Pour ce faire, les parents ont saisi toutes les instances concernées. Mais «en vain», affirment-ils. D’où leur détermination à passer à une autre forme de protestation, en menaçant de fermer carrément la RN05 dans le cas où une solution n’est pas trouvée dans l’immédiat. Plus loin, ces citoyens expliquent leur courroux du fait qu’en plus de la perturbation permanente de la rotation du ramassage, le projet de réalisation d’un groupe scolaire à proximité de ces agglomérations qui est retenu depuis plusieurs années, a été relégué aux oubliettes bien qu’un choix de terrain devant servir d’assiette ait été effectué par une commission technique de wilaya. Ce qui revient à dire que le dossier de ce projet étant ficelé il ne reste que sa mise en exécution, un cas à propos duquel ces parents interpellent le wali.

Oulaid Soualah

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