En quête d’une décharge contrôlée

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Parmi les innombrables carences auxquelles font face les quatre communes de la daïra de Ouadhias, l’absence d’une décharge pour les ordures ménagères.

En effet, la commune d’Ait Bouadou est, à l’heure actuelle, dépourvue d’une décharge communale, les citoyens jettent leurs détritus dans leurs parcelles de terrains, pour ceux qui en possèdent, mais pour les autres, l’APC a mis des bacs aux abords des routes pour qu’ils soient prêts à être ramassés par les services de collecte d’ordures de la mairie.

Ces ordures sont acheminées ensuite vers la décharge sauvage se trouvant dans la commune de Tizi N’Tléta. Joint par nos soins, le P/APC dira : « Notre commune a vraiment un problème d’ordre environnemental du fait qu’elle est dépourvue d’une décharge sur son territoire, nous sommes obligés, d’ailleurs, à recourir à la décharge de Tizi N’Tléta, c’est dire que la gestion des déchets nous est devenue, au fil de temps, un sérieux problème ». Du coté de la population, un quadragénaire du village n’Ath Amar dira que « tous les citoyens veulent une décharge pour la commune, mais chacun la refuse à coté de sa maison, même si elle est contrôlée, en tous les cas, c’est nos enfants qui sont exposés au danger et aux désagréments des décharges sauvages ». Dans la commune de Tizi N’Tléta, cette décharge située à quelques dizaines de mètres seulement du lycée et à quelques encablures des habitations, reçoit les ordures de toute la commune et ainsi que celles d’Ait Bouadou.

Cela est d’ailleurs décrié par les riverains et les élèves de l’établissement secondaire.

Dans les villages, les déchets sont jetés pêle-mêle dans chaque coin de rue, causant une myriade de désagréments, notamment pour les enfants qui y jouent en cherchant des objets pour les revendre.

A Agouni Gueghrane, une décharge publique est située à l’entrée du chef-lieu, à quelques mètres des habitations.

Quant à celle de Ouadhias, elle est devenue une véritable source de pollution, menaçant ainsi la santé publique surtout durant la période estivale, sa délocalisation et renvoyée aux calendes grecques.

Des tas d’ordures s’amoncellent, ainsi, partout dans la daïra de Ouadhias, même devant des établissements scolaires comme c’est le cas de Tassoukit et au village Aït Abdelmoumène.

Les responsables locaux trouvent des difficultés à gérer la collecte régulière, notamment en temps de pluies.

Une décharge contrôlée s’impose dans cette contrée, où on trouve même des déchets et des résidus médicaux dans les décharges sauvages.

M. Zerbout

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