Le bâtiment abritant les 63 locaux professionnels pour jeunes est devenu un lieu de prédilection pour les délinquants.
D’ailleurs, il suffit de s’y rendre pour constater de visu des canettes de bière, des débris de verre et des immondices de tout genre jonchant la terre. Des fenêtres ont volé en éclats et des rideaux soulevés et certains endommagés sont le lot des destructions opérées. A la saleté s’ajoute une insécurité des lieux, dira l’adjoint au maire Hammidouche Ouali. A ce jour, seuls trois locaux ayant pignon sur rue sont mis en exploitation. Cette déliquescence qui s’opère en plein centre-ville dans un lieu sensé être rayonné de commerces et boutiques artisanales a fait réagir le P/APC qui a convoqué une réunion d’urgence avec les bénéficiaires des locaux pour essayer de trouver une solution à un problème qui n’a que trop duré. Une réunion annoncée en grande pompe par voie d’affichage et tenue le jeudi 17 novembre 2011 à la salle des fêtes de la mairie. Fait lamentable, sur les 63 bénéficiaires, seuls 15 d’entre eux ont répondu présents. Le président de l’APC dans son intervention a demandé aux bénéficiaires présents de contribuer chacun avec 100 dinars par mois pour aider l’APC dans les salaires de deux veilleurs de nuit pour la sécurité et d’un agent de service pour le nettoiement des lieux dans la journée, qu’elle recrutera à cet effet. Certains jeunes ont soulevé le manque de réseaux d’assainissement et de sanitaires, des projets que le P/APC a promis de réaliser. Le secrétaire général de l’APC quant à lui, a conseillé aux bénéficiaires la constitution d’un comité et la désignation des mandataires qui les représenteront envers les tiers. Ce contact avec l’exécutif fera certainement bouger des bénéficiaires qui se sont montrés coopératifs et prêts à sortir de leur léthargie si l’APC ne renie pas les promesses données lors de cette réunion. Il y va de l’intérêt de tout le monde de faire de cet endroit un lieu des affaires au lieu de le laisser à la merci des délinquants.
L. Beddar