Les travailleurs du centre enfûteur GPL de l’entreprise Naftal de Oued Aissi dans la wilaya de Tizi Ousou ont observé hier, un débraye de 8h jusqu’à 10 heures, en signe de solidarité avec l’ex secrétaire général de la section syndicale auquel l’administration avait refusé de se porter, à nouveau, candidat pour le renouvellement de ladite section.
Un mouvement qui a vu, également, la présence des membres de l’Union locale UGTA qui ont tenu à afficher leur solidarité avec l’ex-secrétaire général de la section GPL Naftal, B. Djamel et un collectif des travailleurs, exerçant au niveau de la cuisine et » exclus de la liste par l’administration, en contradiction flagrante avec la législation du travail, surtout que cette dernière offre au travailleur le droit d’occupation effective de son lieu de travail et, par voie de conséquence, le droit d’exercice du syndicalisme ainsi que celui d’élire et d’être élu dans tous les organes de représentation « , comme nous l’avait confié M. Lateb, secrétaire général de l’Union locale UGTA ,chargé de l’organique. Un mouvement enclenché suite au refus du chef du centre enfûteur de valider la liste électorale pour le renouvellement de la section syndicale. Une décision qui a fait réagir les travailleurs et les syndicalistes de l’entreprise qui ont affiché immédiatement, leur solidarité avec les exclus en appelant à une grève jusqu’à rétablissement des concernés dans leur droit de se porter à nouveau candidats.
L’arrêt de travail, qui a paralysé le centre enfûteur GPL de Oued Aïssi durant la matinée d’hier, n’a duré finalement, que deux heures et ce, grâce à l’intervention du secrétaire général de l’Union de wilaya UGTA, Bachir Ramdani. Ce dernier a réussi à désamorcer la crise en convaincant les travailleurs de mettre fin à leur mouvement, non sans avoir réussi, précise notre source, à arracher le droit aux syndicalistes exclus de se voir à nouveau candidats dans les listes électorales pour le renouvellement de la section syndicale, après avoir eu une discussion avec les responsables de l’administration. Une administration qui refuse tout commentaire, comme l’avait si bien affiché hier au bout du fil, le premier responsable du centre GPL. En effet, contacté par téléphone à son bureau, après avoir réussi à avoir ses coordonnés directement à partir de la direction générale d’Alger, notre honorable responsable n’a pas trouvé mieux que de nous raccrocher au nez, sans aucune retenue, juste après avoir décliné notre fonction. Une manière, pour lui, de fuir ses responsabilités alors que son administration était tout simplement responsable du débrayage qui avait failli mettre à l’arrêt l’ensemble des unités du centre GPL.
A. C