Le Ramadhan des uns et des autres

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Ainsi, le citoyen appréhende déjà ce mois sensé être celui de la piété et de l’entraide à cause des spéculateurs de tout genre. La flambée des prix commence déjà à se dessiner sur certains produits agroalimentaires qui connaissent une hausse sensible toutefois, des commerces informels (locaux de fortune) ouvrent leurs portes alors que les autres ornent et équipent leurs magazines afin d’attirer une clientèle plus exigeante et qui débourse de faramineuses sommes daignes durant le mois où tout s’achète. A l’instar des autres localités en pareille période, à Ivahlal, des garages sont loués afin d’exercer unes activité commerciale telle que la projection et la location de VCD et cassettes vidéo, et le jeu loto. D’ailleurs même les cafés du village changent d’activité le temps d’un mois. Par ailleurs, le Ramadhan. C’est aussi les longues soirées considérées comme étant les plus attractives de l’année où l’ambiance prend place au dégoût et une lassitude à longueur d’année, chacun s’y retrouve d’ailleurs. Visites et soirées familiales autour d’un thé et Kalbelouz… Cette année, les villageois peuvent sortir en toute quiétude durant la nuit, l’éclairage public a été récemment refait et l’ensemble des rues et allées du village sont désormais éclairées. Même les transporteurs de voyageurs trouvent leurs comptes couples, à travailler même la nuit en assurant la navette sur Tazmalt, une daïra attachée administrativement à la wilaya de Béjaïa et qui constitue une plaque tournante des villageois de la région. D’ailleurs, une trentaine de fourgons de transport de voyageurs de ce village assure cette desserte de 8 huit kilomètres seulement.

R.B.

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