Le mur du lycée Zouzamen risque l’effondrement

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C’est la partie supérieure du mur d’enceinte de 02 m de haut sur 75m de long qui forme une véritable digue qui retient l’eau provenant d’un ravin (Ighzer Iouvaz), entré en crue durant les fortes chutes de pluie durant trois jour, la semaine écoulée. Au pied de ce mur déjà ébranlé et fort dégradé s’est formée une masse d’eau qui s’infiltre à l’intérieur de l’établissement, sous forme de jets à travers de nombreuses fissures lézardant cet ouvrage, qui entame un inquiétant mouvement d’inclination vers l’intérieur. L’infrastructure la plus exposée en cas de chute de ce mur est le gymnase qu’il surplombe ainsi qu’une partie de la cour elle-même transformée par ces importantes infiltrations en mare. Des panneaux entiers de ce mur pesant des tonnes risquent de s’effondrer après s’être distinctement détachés et dangereusement inclinés. Quoi que l’on fasse, la chute de cet ouvrage, est l’aboutissement final. Il reste à espérer qu’il ne fera pas de victime ni de dégâts, nul besoin d’être un expert en la matière pour aboutir a cette conclusion sachant qu’il (le mur) est réalisé en surélévation de quelques 04m par rapport au reste de l’infrastructure et que sur le talus qui le sépare de la cour apparaissent des fissures qui sont des signes apparents d’un glissement de terrain à la base du mur, c’est un cas à prendre au sérieux et à traiter rapidement d’autant plus que le gymnase directement menacé est fonctionnel à plein temps. Rappelons qu’un cas similaire s’est produit durant l’hiver passé (en décembre 2010) au niveau du lycée Abdelhamid Ben Badis, lorsque la partie supérieure du mur d’enceinte s’est effondrée et s’est écrasée contre le dortoir des filles, créant une indescriptible panique parmi les lycéennes de l’internat. Cet ouvrage s’était affalé de nuit après de fortes chutes de pluie et l’accumulation de l’eau à sa base. Rappelons pour conclure que le cas du mur du lycée Zouzamen n’est pas nouveau et qu’il date de l’année passée. Il avait été signalé dans ces mêmes colonnes en son temps. Son aggravation est due au manque d’entretien ajouté à sa réalisation bâclée, la nouvelle accumulation de l’eau de pluie n’a fait qu’accélérer sa dégradation qui a atteint à l’heure actuelle, sa phase finale, nécessitant donc une prise en charge urgente.

Oulaid Soualah

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