Âgé de 48 ans et ayant une licence CAF, Rabah Smaïli, qui a roulé sa bosse un peu partout dans les clubs des divisions régionales 1 et 2, notamment le CRBTO, l’OTR, le SS Sidi Aïch et le NRB Sidi Daoud, a été sollicité à l’intersaison, par les dirigeants de la JSC Sidi Naâmane, club de sa ville natale.
Après une éclipse, suite à son retrait des affaires techniques des cadets de la JSK, Rabah Smaïli a répondu à l’appel du cœur. Il est entrain de former un bon groupe avec des jeunes pétris de qualités et de talent. Avec la touche de ce technicien, son sérieux et sa rigueur dans le travail, la JSC Sidi Naâmane aura fière allure et aura sûrement son mot à dire cette saison. Sollicité pour un entretien, Rabah Smaïli a bien voulu répondre à nos questions avec amabilité. D’emblée, le coach de la JSC Sidi Namane nous a déclaré ce qui suit : « J’ai lancé dans le bain, comme vous l’avez constaté plusieurs juniors, ils sont pétris de qualités et sont l’avenir de Sidi Naâmane. Je peux vous dire qu’ils peuvent même jouer dans un palier supérieur dans un proche avenir ». Pour ce qui est de son engagement avec le club, alors qu’il devait songer à gagner des échelons en coachant un club d’une division supérieure, notre interlocuteur, avec sa simplicité et sa modestie, estime que « ce n’est pas une fin en soi, l’essentiel est que j’exerce mon métier. C’est vrai qu’en sachant que je détiens une licence CAF, il serait logique que je sois dans un palier supérieur, entraînant un club de l’élite, mais que voulez-vous que je vous dise, ce n’est pas une question d’ambition, parce que je suis ambitieux de nature, mais dès fois il faut avoir un coup de pousse pour aller de l’avant. Question compétences, je n’ai rien à envier aux autres. Je peux entraîner, sans aucun problème, un club de Ligue 1. Peut-être me faut-il un manager ou je ne sais quoi, mais ce qui est certain, c’est que je suis quelqu’un d’ambitieux ». Rabah Smaïli croit fermement en ses capacités, estimant que « la JSC Sidi Naâmane sera un tremplin pour relancer ma carrière d’entraîneur. Je reste persuadé qu’avec la JSCSN, on réalisera un bon parcours et de bons résultats. Les jeunes s’appliquent et sont sérieux, ils travaillent d’arrache pied, et ce, même si on n’a pas beaucoup de moyens. C’est juste le strict minimum, mais, Dieu merci, les dirigeants font de leur mieux pour mettre tout le monde dans de bonnes conditions ». Rabah Smaïli conclut en nous déclarant ce qui suit : « je tiens, au passage, à remercier La Dépêche de Kabylie pour m’avoir ouvert ses colonnes me permettant de m’exprimer. Je souhaite une longue vie à ce journal et une grande réussite. J’espère qu’avec l’apport de tout le monde, la JSCSN fera une bonne saison, avec à la clé une position honorable, et pourquoi pas une place sur le podium. Quant à moi, je sais que, tôt au tard, je reprendrai ma place dans un club ambitieux de l’élite”.
Propos recueillis par Amazigh Omar

