Le maire démissionne de son parti, le RCD

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Cette démission intervient, faut-il le signaler, à quelques encablures de la fin du mandat

Autre coup de théâtre à l’assemblée communale d’Aokas, après la démission du premier vice-président de l’exécutif communal, il y a quelques semaines de cela, ce fut au tour, le week-end passé du président de démissionner de…… son parti, le RCD en l’occurrence. Si le premier a préféré se retirer de l’exécutif et rester militant du parti, le second a plutôt opté pour son maintien à la tête de la mairie au détriment de son parti qu’il a quitté. Il semblerait que ce serait suite à sa convocation à une réunion de la section locale du parti, pour discuter du bilan de l’APC, gérée par une majorité RCD avec 4 sièges sur 9, que le P/APC aurait décidé de démissionner, car sentant que les membres de ladite section projetaient de lui retirer la couleur politique alors qu’ils seraient, selon une source à laquelle le P/APC s’était confié à l’origine de beaucoup de quiproquos au niveau de la gestion des affaires de la municipalité en s’y ingérant de trop près. De leur coté les membres de la section locale du parti se sont réunis, une semaine plus tard, soit dans la matinée du vendredi et ont, semble-t-il, décidé d’exclure le P/APC de leurs rangs. L’actuelle assemblée communale n’a pas cessé de faire parler d’elle depuis son élection et, d’ailleurs, l’installation de l’exécutif a été reportée à plusieurs reprises suite au blocage des deux élus FFS et des trois indépendants, avant qu’un membre de la liste indépendante n’accepte de siéger avec le RCD au niveau de l’exécutif et que les deux élus du FFS ne fassent volte-face en accordant la possibilité au RCD de gérer avec ses seuls élus, sans aucune alliance. Quelques mois plus tard, l’un des deux membres élus sur la liste de la formation chère à Aït Ahmed démissionne de son parti, tout en gardant son siège à l’APC. A quelques mois de la fin du mandat, le décompte final de cette assemblée nous fait ressortir une nouvelle mosaïque de cinq élus indépendants, dont deux suite à leur démission de leurs partis respectifs, deux élus RCD et un élu FFS.

A. Gana

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