Le SNTE enclenche le compte à rebours

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A moins de quelques jours du rendez-vous historique du vote pour l’adoption finale de la plateforme portant les modalités de gestion des œuvres sociales du secteur de l’éducation nationale, le Syndicat national des travailleurs de l’éducation entame la campagne tambour battant au niveau de la capitale des Hammadites avec, comme cheval de bataille, une feuille de route contenant une alternative pour une autonomie de gestion.

Le secrétaire de wilaya, M. Ouadah a réitéré lors de la réunion de travail ayant regroupé les délégués syndicaux des 19 daïras de la wilaya, ce lundi au niveau du siège du PST sis au quartier Seghir, la ferme détermination du SNTE d’en finir avec les pratiques de gestion opaque et à sens unique de l’argent des fonctionnaires, une gestion qualifiée d’avilissante et de honteuse. «Le glas a sonné pour mettre un terme à cette gérance ayant prouvé à titre démonstratif ses limites en matière de service offert aux fonctionnaires», dira le conférencier qui enchaîne : «Des gens au seuil de la retraite n’ont jamais bénéficié du moindre privilège d’une caisse à laquelle ils contribuent sans merci. La gestion est vraiment scandaleuse, sinon comment justifier l’enveloppe dérisoire accordée pour la réfection de l’habitation au moment où les loisirs, colonies de vacances, séjours et voyages organisés, l’achat de voitures, les cartables facturés sur mesure, et d’autres dépenses facultatives continuent d’engloutir des sommes faramineuses sans que les contributeurs en tirent profit ?». Monsieur Ouadah qui a décortiqué méticuleusement la gestion mise en cause notamment en mettant en exergue les lacunes et les défaillances de taille l’ayant caractérisé estime que seule la gestion autonome peut arrêter la voracité de ces percnoptères qui ont corrodé les droits des fonctionnaires. «Nous n’avons confiance en personne. Le temps de la vache laitière est révolu, le fonctionnaire doit gérer son argent lui-même, loin de toute tutelle», dira le secrétaire du SNTE qui ajoute : «Personne n’a le droit de ternir l’image du pays. L’Algérie est assez riche et elle n’a pas besoin de demander l’aumône aux citoyens pour construire des hôpitaux ou acquérir des ambulances.

Ceux qui croient que l’argent des œuvres sociales des fonctionnaires sera encore une fois entre les mains de ceux qui ont confectionné le malheur de la famille éducative et planifié son asthénie peuvent rêver».

L’orateur qui crie déjà victoire invite toute la famille éducative à faire preuve d’une grande vigilance lors de l’échéance électorale prévue le 7 du mois prochain pour la gestion de l’argent par les fonctionnaires.

Rabah Zerrouk

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