“Nous réclamons le départ de Benbouzid”

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Les travailleurs des corps communs et des ouvriers professionnels du secteur de l’éducation, affiliés à l’UGTA, ont marché hier après-midi, dans les rues de Béjaïa pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles, comme il était prévu à l’issue de leur réunion du 20 novembre dernier.

En grève depuis lundi, ils étaient nombreux à avoir pris part à cette action de protestation pour cette fois-ci radicaliser leur mouvement, en demandant vivement “le départ du ministre de l’Education, Benbouzid”. Les marcheurs, en nombre conséquent, quelque 2 000 personnes, selon les organisateurs, ont pris pour point de départ de leur marche, le TRB pour défiler ensuite jusqu’au siège de la direction de l’éducation où ils ont observé un rassemblement qui a duré plus d’une heure. Ils ont brandi des banderoles portant le slogan : “Non à l’apartheid salarial”. N’ayant pas suscité la moindre réaction de la part des autorités concernant l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles à travers leurs précédentes actions de protestation, les travailleurs des corps communs du secteur de l’éducation n’ont pas baissé les bras pour autant et décident d’aller jusqu’au bout pour arracher ce qu’ils pensent leur revenir de droit. Depuis quelque temps, ils enchaînent sans relâche grève après grève, marche après marche, et ce jusqu’à ce que les autorités du secteur de l’éducation, dira un protestataire, décident de mettre fin à leur politique de “la sourde oreille” et prennent leurs revendications en considération. Ils réclament des conditions socioprofessionnelles plus favorables, à savoir, leur intégration en appliquant le décret 08/315, la révision des statuts particuliers et des régimes indemnitaires avec effet rétroactif au même titre que leurs collègues de l’éducation et la revalorisation des salaires qui se limitent actuellement pour certains à 13 300 DA”. Les travailleurs des corps communs et des ouvriers professionnels menacent de radicaliser leur mouvement de protestation prochainement si le ministère de tutelle persiste à ignorer leurs revendications, tout en fustigeant au passage l’attitude du secrétariat de l’Union de wilaya UGTA.

Mohand Hamed Khodja

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