Le vieux bâti menace la sécurité publique

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L’état vieillot d’une partie du bâti du chef-lieu communal d’Ighil Ali est souffreteux à bien des égards.

«Nous avons recensé 20 bâtisses en état de vétusté avancée et menaçant ruine. Jusqu’à présent, seules 2 d’entre elles ont fait l’objet de travaux de rafistolage par nos services», nous explique M. Mohamed Bouhadi, le premier magistrat de la commune, tout en déplorant le faible retour d’écoute des notifications de démolition adressées aux propriétaires concernés, par les services de la municipalité.

«Si ces maisons sont inhabitées, elles représentent néanmoins un danger certain pour les riverains proches du site», avertit le maire d’Ighil Ali.

De leur côté certains citadins résidant à proximité du vieux quartier, dont les pâtées de maisons ne semblent tenir qu’à un fil, nous ont fait part de leurs tourments par rapport au danger d’écroulement qui peut survenir à chaque épisode d’intempéries.

«Nous avons adressé une flopée de requêtes aux pouvoirs publics, mais toutes nos doléances sont, hélas, restées lettres mortes», fulmine un habitant du centre-ville d’Ighil Ali, dont la demeure est située à un jet de pierre des masures donnant l’impression de se désagréger à la moindre giboulée.

Pour notre interlocuteur, ce qui est inquiétant, c’est moins le changement climatique qui prend au dépourvu quand il pleut des hallebardes sur la cité que l’incurie et le défaut de prévoyance poussant à se complaire dans son indolence et imputer la faute à la fatalité.

«Chaque fois que le ciel ouvre ses vannes nous prions pour que nous et nos enfants soyons épargnés, mais jusqu’à quand ?», s’interroge-t-il interloqué.

N. Maouche

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