C’est un nouveau phénomène qui vient de faire son apparition dans la commune d’Iboudrarene où des malfaiteurs s’en prennent même aux « bennes à ordures » à travers les villages, auxquelles ils subtilisent les roues, à la faveur de la nuit tombée.
Le premier acte commis par ces bandits a eu lieu au village Aït Eurbah, il y a environ trois semaines quand l’agent municipal chargé de faire sortir cette benne vers la décharge intercommunale de Ouacifs a découvert le manque d’une roue avec pneu et jante. Les responsables de la municipalité d’Iboudrarene autant que les membres du comité du village où a eu lieu cette « agression » n’ont accordé aucune importance à cet acte du fait que la benne en question se trouve sur une route très fréquentée, notamment par les automobilistes venant ou se rendant dans la commune voisine de Ouacifs.
Tout le monde s’est entendu à dire que ce n’était là qu’un acte «isolé» comme cela arrive souvent un peu partout dans nos régions ces dernières années. Cependant, une semaine plus tard, un vol similaire a été commis au le village Aït Ali Ouharzoune. Là aussi les malfaiteurs s’en sont pris à la benne à ordures à laquelle ils ont enlevé la roue complète.
Le même acte s’est reproduit dans le même village quelques jours plus tard, faisant sortir, cette fois, les autorités locales de leur mutisme : « Ce n’est plus à des actes isolés que nous avons affaire désormais, mais à une bande organisée qui choisit aussi bien le moment d’agir que ses cibles », nous a déclaré le président de l’APC d’Iboudrarene, en précisant que l’institution qu’il préside ne peut plus continuer à « supporter ces méfaits qui ne doivent plus rester impunis ».
Une plainte a été portée au niveau de la brigade de la gendarmerie de Tassaft. Par ailleurs, ce phénomène des vols est aussi enregistré ces derniers temps au niveau des communes voisines Yatafen et Ouacifs où dans la première citée, on a signalé le vol des câbles électriques par un groupe d’individus qui, profitant surtout des nuits pluvieuses, coupent l’électricité à partir des transformateurs pour récupérer les câbles électriques des poteaux. Plus de deux cent mètre de câbles ont été dérobés ainsi.
A Ouacifs, par contre, c’est les camions de gros tonnages qui sont la cible de certaines mains expertes qui se sont spécialisées dans le vol des batteries de ces engins routiers. Les malfaiteurs agissent à la nuit tombée et s’attaquent principalement aux véhicules garés dehors et loin des habitations.
Nassim Zerouki

