La présence de groupes armés signalée

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Amadhagh l’hadj Omar et Tassifth, entre Souk El Tenine et Tizi N’Tléta, sont également de « haut lieux » terroristes où il n’est pas du tout conseillé de s’aventurer.

Le versant sud de la wilaya de Tizi-Ouzou semble vivre sous la hantise des groupes armés dont la présence est périodiquement signalée. C’est particulièrement le cas dans les localités de Souk El Tenine dans la région de Maâtkas, de Tizi N’Tléta et, plus à l’est, vers Ouadhias. Les habitants sont, ainsi, contraints de rentrer tôt chez eux pour ne ressortir que la matinée bien entamée du lendemain, au risque de se faire surprendre par ces éléments armés qui semblent trouver en la région une zone refuge et de repli.

En effet, la nature de ce massif, gorgé de forêts et fortement boisé offre un lieu de prédilection qui permet aux groupes des mouvements en toute quiétude, en l’absence de forces de sécurité qui, de l’avis des habitants, se limitent à assurer une présence au niveau des chef-lieu des daïra ou des communes telles que Ouadhias, Béni Douala ou encore Maâtkas.

Au niveau des villages, la population est livrée à l’incertitude, à l’angoisse et à la peur, notamment aux hameaux d’Ath L’hadj Ali ou Ath Abdelmoumène, du côté de Tizi N’Tléta, ou encore à Ighil Boulkadhi, dans la commune de Souk El Tenine.

La population se sent aussi sous la menace dans la périphérie de la gare de Maâtkas, infestée par la présence terroriste, mais aussi de lieux de débauche.

La grande forêt d’Amejoud, qui s’étend de Souk El Tenine jusqu’à Ath Zmenzer, en passent par Beni Douala, constitue un couloir de circulation aux groupes armés pour passer d’une région à une autre. Amadhagh l’hadj Omar et Tassifth, entre Souk El Tenine et Tizi N’Tléta, sont également de « haut lieux » terroristes où il n’est pas du tout conseillé de s’y aventurer.

A signaler, enfin, que la dense forêt de Thizgui, du côté de Ouadhias, est aussi signalée comme étant un territoire dangereux. L’armée y a d’ailleurs sévi, durant plusieurs jours, par un ratissage, il y a environ un mois. Mais ça reste des opérations qui n’éloignent le danger que le temps qu’elles durent. La population, elle, cherche à recouvrer une situation de quiétude durable.

S. B.

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