Les citoyens de Ouarkik bloquent les travaux de la Sonelgaz

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Des citoyens de Ouarkik, village de la commune d’Azazga, ont procédé depuis lundi, au blocage des travaux du projet de renforcement du réseau du gaz au niveau de cette région. Et pour cause, 35 foyers d’un même quartier dudit village, pourtant raccordé au gaz de ville, n’ont pas bénéficié du programme.

Les protestataires assurent que depuis tout ce temps, ils n’ont cessé d’ » interpeller tous les concernés, à commencer par les responsables locaux, mais aussi la direction de la Sonelgaz. Notre quartier a été omis, sans qu’on sache pourquoi, est ce, depuis le raccordement de notre village au réseau gazier, il y a de cela déjà trois ans « , déclarent un représentant des villageois. C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’ils n’ont pas hésité depuis lundi dernier, à interrompre les travaux du projet qui devait toucher les autres régions environnantes.

Les protestataires affirment, par ailleurs, qu’ » aucun responsable n’est venu s’enquérir de la situation, c’est dire que nous sommes vraiment ignorés « . De son côté la Sonelgaz, affirme que le problème viendrait de  » l’absence d’autorisation de traversée de route et de travaux sur les accotements de la RN12, que la direction de la Sonelgaz n’a pas encore réussi à obtenir.

Car ces foyers, contrairement aux autres du même village, devaient être raccordés du réseau de Fréha, étant donné leur situation géographique adjacente à cette localité.

Le projet n’attend que cette autorisation pour être finalisé « , affirme le chargé de communication au niveau de la société de distribution d’électricité et de gaz, contacté hier par nos soins. A signaler que les manifestants ont tenu à menacer que  » dans le cas où cette action ne parviendrait pas à régler le problème et à faire entrer le gaz de ville dans nos foyers, comme c’est le cas des autres quartiers du village, nous allons envisager d’autres actions plus virulents ».

Ils signalent, aussi, qu’ils ne sont pas prêts de  » lâcher prise, car nous avons longtemps pris notre mal en patience ».

T. Ch.

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