Le quartier Tassoukit dans le village d’Aït Abdelmoumène est désormais doté d’un nouveau réseau AEP dont la mise en service a eu lieu lundi dernier en présence des responsables de la commune de Tizi N’Tléta, des représentants du comité de village, de l’hydraulique, de l’ADE locale et de l’entreprise réalisatrice. En effet, après maintes réclamations des habitants de ce quartier, notamment pendant la saison estivale passée, à cause de l’absence d’eau potable dans leurs foyers pendant des mois, ceux-ci se sont même déplacés au chef-lieu de la wilaya pour protester puisque les réclamations au niveau local n’ont guère trouvé d’échos. L’APC a inscrit un projet de réalisation d’une nouvelle conduite sur le PCD complémentaire avec un montant de 222 millions de centimes. «C’est une adduction du réservoir de Tassoukit à partir du réservoir de Taddert Oufella éloigné de 1,5 km, un projet qui va à coup sûr résoudre le problème de la rareté de ce précieux dans le quartier», dira M. Souam, le président de l’APC. Du côté du comité de village, Hadj Moh indiquera avec satisfaction : «Aujourd’hui, nous pouvons dire que le problème est réglé. Nous avons effectué une randonnée aux foyers du quartier et même à l’école primaire pour vérifier que tout fonctionne normalement». Le directeur de cette école avait d’ailleurs succinctement félicité les auteurs de cette concrétisation. «C’est un grand soulagement pour nous et pour les potaches. C’est l’ADE locale qui approvisionne cet établissement depuis des années. Cette commodité est enfin disponible». Il est à noter que le nouveau réseau AEP en PHD avait été achevé à 100 % à travers tout le village d’Aït Abdelmoumène, accordé dans le cadre du sectoriel de développement dont la somme allouée est de 9 milliards de centimes. Concernant les fuites d’eau qui ont été signalées ici et là le responsable de la municipalité notera : «C’est l’ADE qui est censée réparer ces fuites. Mais, nos service sont quand même sur le terrain pour prendre en charge certaines». Questionné sur le projet d’alimentation de la commune à partir du barrage Koudiet Asserdoun de Bouira, notre interlocuteur nous fera savoir que «l’opposition qu’a connu le projet au niveau du village Cheurfa avait été levée, et les travaux repris depuis un moment sont à 20 % de réalisation. Ajouter à cela, trois stations de pompage et un château d’eau d’une capacité de 300 mètres cubes». Au demeurant, les foyers seront approvisionnés tous les deux jours, en attendant l’achèvement de la nouvelle conduite de Bouira pour en finir avec cet épineux problème auquel les citoyens font face depuis longtemps.
M. Zerbout
