Pour réparer une avarie apparue sur le réseau AEP desservant les villages Ath Ivrahim et Ath Yakhlef à partir de la source noire via Aggach, l’équipe d’entretien dépêchée par la commune de M’Chedallah a fait appel à un engin des travaux publics, une pelle excavatrice, pour creuser un trou de plus de 4m de diamètre au milieu de la route reliant le village Aggach au chef-lieu communal de Saharidj, pour arriver au point de l’avarie et procéder aux réparations nécessaires. Ce dangereux trou béant de 2m de profondeur a été abandonné sur une pente abrupte durant plus de 2 mois. Il a fallu plusieurs requêtes des riverains pour voir cette équipe revenir et procéder à la remise en état de ce trou qu’elle combla avec des déblais. Avec le temps, cette terre s’est tassée de façon tout à fait naturelle et a baissé de 30cm du niveau du goudron. Des pourtours, une profondeur s’est aggravée avec les dernières pluies qui ont provoqué un compactage des déblais ayant servi au bouchage du trou. Ce qui constitue un véritable piège pour les usagers de cette route ayant bénéficié d’un revêtement à l’aide d’un matériau des plus modernes, le béton bitumeux, il y a moins de 2ans. C’est un véritable massacre qui a été perpétré sur cette voie d’accès flambant neuve en plus de constituer un sérieux danger pour le trafic routier qui augmenterait de densité avec le démarrage de diverses campagnes des grands travaux des champs. Interrogé à propos de ce cas relaté le premier vice-président de l’APC de Saharidj qui est aussi l’intérimaire du P/APC, déclinera toute responsabilité.
Il impute la faute à l’APC de M’Chedallah qui, selon lui, est tenue par l’obligation de la remise en état des lieux oubliant que ce sont les citoyens de la commune de Saharidj qui sont exposés au danger. Il demeure toutefois que ces deux APC partagent la responsabilité à parts égales et sont entièrement engagées au cas où il arriverait un malheur en cet endroit.
Oulaid Soualah