«C’est une immense joie de retrouver le public de Tizi-Ouzou» !

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En marge de l’ouverture officielle de l’hommage rendu au groupe Les Abranis, du 1er au 3 décembre 2011 à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, nous avons rencontré Karim Abranis, qui se produira aujourd’hui à 15 h, à la grande salle de spectacles, et il a bien voulu répondre à quelques questions.

La Dépêche de Kabylie : Quel est votre sentiment par rapport à cet hommage rendu aux Abranis ?

Karim Abranis: J’en éprouve du plaisir et de la fierté. C’est avec une émotion indescriptible et de la joie que nous partageons avec notre aimable public ces moments de retrouvailles. C’est aussi un évènement heureux après sept ans de disette.

Et vous nous revenez avec un nouvel album ?

Oui, c’est aussi dans ce cadre que nous sommes là. La sortie du nouvel album se fera le premier décembre 2011.

Parlez-nous de ce nouveau produit ?

C’est un ensemble de neuf chansons avec un morceau de musique instrumentale. Le contenu est riche et varié. Les chansons peuvent s’écouter en famille. L’album est intitulé Rwayeh (Les divertissements). Nous y touchons différents thèmes de la vie et il comporte aussi des duos, Aw i ruhen avec Bélaïd Branis, Tablat semmden avec Ali Amrane, Taninna avec Taouès et Ansuf dont la musique est de Youba Sid.

Pourquoi cette longue absence ?

La question est pertinente. Durant la décennie noire, personne n’avait l’esprit à la chanson et à la danse. C’était la douleur, le deuil, le sang… La dernière chanson, Imdawiyen, traite justement du sujet.

Vous avez prévu des tournées ?

Oui, à l’intérieur du pays et à l’étranger, si on nous sollicite, bien sur !

Un dernier mot :

Puisque l’occasion m’est donnée, je porte un rectificatif de taille si vous permettez.

Le nom Abranis est le nom d’un concept en constante évolution, avec plus de 45 musiciens et artistes de différentes nationalités qui ont fait leur école parmi le groupe.

Je remercie La Dépêche de Kabylie pour l’espace qu’elle offre aux artistes et à l’art.

Entretien réalisé par Arous Touil.

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