La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), bureau de Béjaïa, interppelle à travers un communiqué les pouvoirs publics pour prendre toutes les dispositions nécessaires en urgence afin de venir en aide aux familles sinistrées du village El Merj Ouamane, qui a connu dernièrement des inondations ayant provoqué la mort d’un garçon de 5 ans et des pertes matérielles importantes.
La LADDH, bureau de Béjaïa, s’est rendue sur les lieux, indique le communiqué et a constaté un manque flagrant dans la mobilisation des moyens de l’Etat relativement aux dégâts engendrés par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette région. “Des routes coupées, des maisons inondées, sans eau ni électricité les citoyens de cette contrée sont livrés à eux-mêmes, précise le document, ils sont même contraints d’arpenter un parcours de sept kilomètres et souvent en transportant des denrées alimentaires. Ils sont dans une situation des plus préoccupantes», lit-on dans le communiqué. Ayant fait le constat, les rédacteurs du document veulent faire remarquer “qu’à ce jour, des familles touchées par la catastrophe restent enclavées, les accès menant vers leurs demeures restent inaccessibles”. De l’avis des citoyens de cette localité lit-on également sur le communiqué “les pouvoirs publics n’ont pas porté assistance à une population en danger. D’ailleurs, les promesses tenues par le wali de Béjaïa sont restées sans suite. Les citoyens de Taachach, Bouyefriren, Aït Amar Ouyoub sont toujours coupés du monde”. Par ailleurs, la LADDH, bureau de Béjaïa, réclament une enquête sérieuse des services habilités pour un éventuel classement de cette localité comme zone sinistrée et exigent une prise en charge à la taille de la catastrophe.
M. H. Khodja
