Toujours poursuivi pour d’anciens chefs d’inculpation d’appartenance à groupe armé et instauration de la terreur parmi la population, un repenti a été condamné à une peine de trois ans avec sursis dans l’après- midi d’avant-hier, près le tribunal criminel de Boumerdes. S’en tenant à l’acte d’accusation, le procureur général avait requis à son encontre 20 ans de réclusion.
Agé de 36 ans, le mis en cause répondant aux initiales A. Z., avait signé sa réédition au printemps 2010, dans son village natal de Sidi Daoud.
Il était donc resté 12 ans au maquis sous la bannière de la phalange d’El Ansar en compagnie d’autres éléments de l’ex-GSPC. Blessé une première fois à Sahel Boubarak, en 2005, il a été transféré par ses acolytes vers le maquis d’Azeffoun où il reçut des soins.
En 2007, lors d’une seconde opération militaire ayant ciblé la zone de Mazer, près de Dellys, il a eu le bras gauche arraché. Une fois guéri, il a pu fausser compagnie à ses acolytes et se rendre .aux services locaux de sécurité.
Appelé à la barre, il s’est efforcé d’expliquer qu’il a été enrôlé de force d’une certaine manière dans les rangs de la nébuleuse terroriste. Et il a profité de la première occasion pour quitter le maquis. a –il ajouté.
Le juge l’a finalement condamné à une peine de trois années de prison avec sursis.
Salim Heddou