Près de 4 000 cartes Chiffa ont été distribuées depuis la rentrée scolaire, selon le responsable de l’antenne, en plus des autres prestations fournies avec amabilité.
Ceci confirme ce qui a été rapporté par certains étudiants et enseignants de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa au sujet du nouveau dynamisme constaté au niveau de l’antenne CNAS implantée au campus de Targa Ouzemour depuis maintenant une décennie.
Répondant aux besoins de plus de 45000 assurés entre étudiants et personnels, les six agents formant le personnel de l’antenne CNAS de l’université s’attellent quotidiennement à procéder au remboursement des frais médicaux, à la réception des dossiers de la carte Chiffa et à la distribution de cette dernière ainsi que la réception des arrêts et accidents de travail.
“Nous recevons quotidiennement une moyenne de trois cents personnes entre personnels et étudiants», annoncera le responsable de ladite antenne.
Malgré que certains enseignants et étudiants parlent d’agents gentils et aimables à l’accueil, il ne peut y avoir de bonnes prestations dans un hall d’une quinzaine de mètres carrés réservé aux assurés.
Effectivement, en forme de conteneur, cette infrastructure constituée de deux bureaux, d’une salle d’archives et d’un comptoir de réception ne laisse qu’une infime partie pour l’accueil des assurés sociaux, raison pour laquelle des files parfois interminables se forment faisant penser à un souk. “C’est vrai que des fois, on est dégoûté par le fait d’attendre longtemps mais il faut reconnaître que les agents sont convaincants dans leur raisonnement en plus du fait qu’ils soient très gentils», dira pour sa part, Soraya, élève en troisième année, venue de l’est du pays. Hakim, enseignant, confirmera les dires de cette étudiante en déclarant avoir été convaincu par l’actuel chef d’antenne qui l’avait reçu au sujet de son dossier lequel n’a pas été transféré de sa wilaya d’origine depuis février. En dehors du corps des pompiers lequel est respecté pour son dévouement par la majorité de la population, il est très rare d’entendre des citoyens reconnaître le mérite d’agents d’un organisme étatique.
Bref, pour continuer justement sur cette lancée, les responsables de cet organisme doivent procéder à la réhabilitation de cette infrastructure notamment en mettant un terme aux pannes fréquentes d’électricité en agrandissant la salle réservée aux assurés sociaux ou carrément en réalisant une autre structure répondant aux normes.
Pour parfaire son organisation, la Caisse nationale des assurances sociales doit prévoir dans ses prévisions l’ouverture d’une autre structure au campus d’Aboudaou et l’ouverture d’un service de contrôle médical pour alléger la souffrance des malades chroniques particulièrement.
A. G.