64% des établissements scolaires ont présenté des candidats

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Le dossier des œuvres sociales continue à semer la polémique entre les syndicats de l’éducation nationale. Les travailleurs de l’éducation se prononceront demain, à travers un vote entre deux modes de gestion (centralisé ou décentralisé).

A cet effet, le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) appellent les travailleurs “à se mobiliser demain pour choisir le bulletin n° 1 et élire par la suite les représentants, en qui nous ferons tous confiance à travers tous les établissements et sans distinction de corps”.

Selon le coordinateur national du Cnapest, 64,32% des établissements du cycle primaire ont présenté des candidats, 80,40% autres ont été présenté dans le cycle moyen, et 94% autres dans le cycle secondaire. “En général, 64% des établissements scolaires ont présenté des candidats», a affirmé M. Nouar El Arbi, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, tenue hier au niveau du siège national de l’Unpef. “Nous voulons qu’il y ait une commission nationale pour qu’il y ait une solidarité nationale», a lancé M. Nouar El Arbi.

Celui-ci dira dans ce contexte, que “nous avons changé le mode de gestion de l’argent des œuvres sociales et non pas l’organisme”.

“Actuellement, une myriade de syndicats sans ancrage syndical, en mal de représentativité et de mèche avec le syndicat usurpateur du droit des travailleurs, se sont donnés pour objectif de faire croire aux travailleurs les vertus d’une prétendue gestion des œuvres par établissement», ont déploré les deux entités syndicales. Ces syndicats se sont à ce propos, demandés “pourquoi ce mode de gestion n’a pas été adopté pendant 17 longues années et où étaient ces syndicats quand nous avons pris nos responsabilités historiques de libérer ce bien des travailleurs des mains des pseudo-syndicalistes”.

“Quelle expérience leur permet aujourd’hui de prétendre donner des leçons sur la solidarité des travailleurs au moment où la solidarité s’est mondialisée et se fait maintenant entre les peuples», se sont encore interrogés les deux syndicats.

“La vérité c’est que ces ignorants adoptent la stratégie du mensonge à l’égard des travailleurs et n’ont développé dans leur discours que les accusations et menaces en se montrant défenseurs des travailleurs», ont-ils regretté. De ce fait, le Cnapest et l’Unpef œuvreront “à libérer les œuvres sociales du joug syndical usurpateur des droits, à restituer les emprunts par des milliers de syndicalistes et personnes hors-secteur qui ont profité de l’argent des travailleurs et le patrimoine mobilier et immobilier que certains veulent s’accaparer”.

Ces deux syndicats veulent également, “avorter la tentative d’émiettement des sommes colossales servies par l’Etat au bénéfice des travailleurs et préserver tous les droits, notamment les droits des retraités, les veuves, les grands malades, les orphelins et les démunis”.

Outre cela, le Cnapest et l’Unpef militent “afin de préserver le principe sacré de la solidarité nationale, le droit du retraité à partir avec un bonus financier pour service, rendu à l’éducation équivalent à 30 SMIG, et maintenir tous les droits des œuvres sociales (rentrée scolaire, soins de santé aide au logement, pèlerinage, voiture, récompenses scolaires, vacances ; droits des orphelins etc..)”.

L. O. Challal

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