«Je vais voir avec la wilaya, je vais écrire au DE et au wali…»

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Les collégiens du CEM du village Tachtiouine, dans le versant Ouest du chef-lieu communal, ont exprimé leur colère en fin de semaine. Ils ont fermé leur établissement durant deux jours.

Ils demandent beaucoup plus de moyens et de meilleures conditions de travail. En effet, dans leurs revendications, ils réclament notamment le transport scolaire jusqu’à leurs villages, des moyens didactiques et informatiques ainsi qu’un terrain en matico.

“Nous souffrons du manque de transport. Nous devons chaque matin parcourir environs quatre kilomètres, pour certains d’entre nous, pour rejoindre le CW reliant Timezrit au chef-lieu. Il n’y a qu’un seul camion aménagé qui assure le ramassage scolaire. Il fait la rotation en trois voyages, et souvent, nous arrivons en retard», nous a déclaré un collégien parmi la soixantaine venue exposer ces revendications au maire. Il s’agit des élèves habitant à Afir, Ivouhrène, Tifaou, Imaksnène et Ath Atella. Le premier responsable de l’APC a reçu les représentants des collégiens et a ouvert avec eux un dialogue. Au terme de cette rencontre, nous avons pris attache avec le maire. “Effectivement, les problèmes soulevés par ces élèves existent. Concernant par exemple le transport, c’est un problème que nous rencontrons au quotidien. Nous n’avons pas assez de bus. Mais, je leur ai répondu que je vais solliciter la wilaya pour nous aider à y trouver une solution “, nous a-t-il confié. Et de poursuivre:”Pour le terrain en matico et le matériel informatique, je leur ai dit que je vais saisir par écrit le directeur de l’éducation et le wali pour satisfaire ces deux revendications”.

Au cours des discussions avec ces élèves, nous avons appris qu’il y avait aussi le problème d’étanchéité au niveau de la toiture de leur établissement.

En tout cas, cet établissement de 750 élèves, le plus important que compte la municipalité mérite plus de moyens, quand on sait que ses résultats au BEM sont plus que satisfaisants en dépit de son implantation dans une zone

rurale déshéritée.

Amar Ouramdane

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