La journée des Nations unies devait être célébrée le 24 octobre. Pour plusieurs raisons, le ministère des Affaires étrangères a reporté la cérémonie pour hier.
Inauguration du nouveau siège du ministère ainsi que d’autres problèmes liés au protocole, l’Algérie a célébré la journée des Nations unies sous fond de révolutions de certains payas arabes et autres de l’Afrique du nord.
Sans oublier, la crise monétaire qui secoue, depuis plusieurs mois, la Zone euro, et les autres puissants de ce monde.
Lors de la cérémonie, une lettre du SG de l’ONU, Ban Ki-moon a été lue. Dans son message, le SG de l’ONU estime que cette organisation créée, il y a de cela 66 ans » a accompli des progrès extraordinaires ». Ces acquis, a-t-il ajouté « sont en péril », vu, « la crise économique, la montée du chômage et des inégalités ainsi que le changement climatique » qui menacent l’humanité.
Il reconnaît, par ailleurs, que dans ce monde » beaucoup vivent dans la peur.” Pour venir à bout de ces menaces, Ban Ki moon, prône » le rassemblement autour des objectifs communs ».
De son côté M. Mamadou Mbaye, coordinateur résident du système des Nations unies et représentant du PNUD en Algérie a souligné dans son allocution, que cette journée « est une occasion pour évaluer nos actions, nos réalisations et de se projeter ensemble vers l’avenir de l’Algérie et du monde ».
« En Algérie, a-t-il dit, des progrès considérables ont été réalisés dans le domaine du développement humain ». Par ailleurs, M. Mbaye a mis en exergue les réalisations dans le cadre du Pnud, du FAO.
Pour Mohamed Lakhdar Maougal, enseignant à l’université d’Alger, qui a traité du thème de la diversité culturelle, cette diversité est passée par trois étapes. La phase antique ou classique, celle de la fin de la guerre mondiale et la période des chamboulements, et enfin, celle d’après la chute du Mur de Berlin.
Maougal a rendu hommage à Frantz Fanon et à Kateb Yacine lors de son allocution.
M. M.