La commune de Beni Zmenzer, relevant de la daïra de Beni Douala, connaît un manque crucial en matière d’infrastructures sportives. En effet, la commune ne dispose que d’une salle polyvalente sise à Aglagal au chef-lieu, pour près de treize mille âmes. Mis à part cette salle, aucun terrain sportif digne de ce nom n’a vu le jour, les années passent et se ressemblent sans pour autant remédier à ce manque infrastructurel.
Le projet du stade que toute la population d’Ath Zmenzer attend, et projeté sur une propriété privée, se trouvant en situation de stand by depuis maintenant des année. « Nous avons entrepris des démarches auprès des responsables concernés, dans le but d’acquérir ce terrain de trois hectares en indemnisant le propriétaire, hélas, à ce jour, rien n’a été fait », notera le maire. Quant aux villages, même si des efforts ont été faits par les responsables municipaux, cela reste, néanmoins insuffisant aux yeux des villageois. Notre interlocuteur insiste sur le fait que sa commune dispose d’assiettes foncières dans certains bourgs, il dira : « Il y a lieu de signaler la présence de parcelles pouvant abriter des infrastructures sportives, d’ailleurs, nous avons demandé à la wilaya, lors du dernier conseil, la réalisation d’un stade au village Oumaden, d’une aire de jeu à Ighil El Mal et d’une salle polyvalente à Aït Anane ». Quant au secteur de la culture, la commune dispose de quatre foyers de jeunes mis à la disposition des associations culturelles. Le président de l’APC soulèvera le manque d’équipements de ces foyers, «on nous a promis de doter ces structures en moyens nécessaires, mais on n’a pas tenu cette promesse». Et d’enchaîner que « même la maison de jeunes, achevée depuis 2010 à Alma, est non équipée et donc non fonctionnelle, elle a été mise à la disposition de la DJS, et à ce jour demeure fermée ». En somme, des réalisations qui ont coûté des millions de dinars se trouvent, en fin de compte, fermées, au grand désarroi des amoureux des activités sportives, eux qui se trouvent livrés à tous les vices et fléaux sociaux.
Arezki G.