La RN 75 bloquée depuis samedi à minuit

Partager

Comme on l’a annoncé dans notre édition d’hier, la coordination des cinq associations qui s’est réunie dernièrement au niveau du village d’Amaârat, est sortie par une déclaration qu’elle a affichée dans les coins et les recoins de la commune de Barbacha.

Une déclaration où les contestataires menacent de fermer la RN 75 au niveau de leur village, qui se trouve à moitié de chemin qui lie la commune d’Amizour à Barbacha.

Et bien, la menace a pris effet avant-hier, à partir de minuit, où des barricades ont été mises au niveau de deux points, celui de Tala Imedra qui se trouve à huit kilomètres de la commune de Barbacha, dont ce village dépend administrativement et un autre point au niveau d’Amaârat-centre. Cela pour empêcher les usagers de la RN 75 de rejoindre les communes limitrophes, Amizour pour ceux qui vont vers Béjaia et Kendira, Bouandas pour ceux qui vont vers Sétif et ses environs. Ainsi donc, parmi les problèmes soulevés par les habitants de ces villages qui s’englobent sur un périmètre de trois kilomètres, il y’a le problème de l’assainissement, dont souffrent les citoyens avec des conduites pas du tout commodes, le problème de l’eau, celui de l’aménagement de la route principale, surtout celle qui mène du quartier Amaârat centre à Taâzibt. Ainsi donc, les citoyens sont montés au créneau pour fustiger les autorités locales, entre autres l’APC et la daïra de Barbacha sur le retard dans les promesses non tenues jusqu’au jour d’aujourd’hui par ces instances. Les associations sont allées jusqu’à exiger la venue du wali de Béjaia pour lui faire passer le message et lui signifier le marasme que vivent les citoyens de leurs paisibles villages. “Nos doléances sont restées vaines et les autorités locales ne semblent pas bouger dans le bon sens. Pour nos revendications, nous avons estimé qu’elles restent légitimes au plus haut degré. Déjà on a demandé l’aménagement de la route qui est en dégradation avancée, de même que nous avons demandé un médecin pour le centre de santé d’Amaârat. Nous avons aussi un problème de distribution en eau, où cela fait trois mois que nous sommes restés sans cet élément vital de la vie, ce n’est donc que durant les trois derniers jours, qu’on nous a alimentés. Ajouter à cela, le marasme que vit la population avec ce problème d’assainissement», ont déclaré les responsables des cinq associations relevant du village Amaârat/Tala Imedra.

M.R.

Partager