Situé à la périphérie Sud de la ville de Tizi-Ouzou, près de la caserne de la gendarmerie, le lotissement “Amari”, est constitué de plus de 150 pavillons qui lui donnent un aspect résidentiel trompeur. En effet, selon les responsables du comité de quartier, leur lotissement est dans un piteux état et les autorités locales ne daignent pas les aider à améliorer leur situation qui se dégrade d’année en année. “Il est presque impossible de circuler ou de traverser ce lotissement du fait que ni la route principale, qui relie Tizi-Ouzou à Bouhnoun, ni les ruelles adjacentes ne sont goudronnées, et ce qui restait du premier bitumage a disparu au fil du temps”, nous confie un citoyen qui ajouté que toutes leurs démarches auprès des autorités de la wilaya sont restées vaines. un autre voisin nous parlera de l’inexistence d’éclairage public ainsi que du gaz de ville qui n’alimente que la moitié des habitations. De plus, à ces premiers problèmes propres à toutes les villes et villages de l’Algérie, vient se greffer un autre qui n’est pas des moindres. Ainsi, lors de la visite du Président de la république. M.Abdelaziz Bouteflika, un comité du lotissement “Amari” a été désigné pour lui remettre une lettre au niveau de la nouvelle gare ferroviaire située près de leur quartier. En effet, dans cette missive, il demande au premier magistrat de les aider pour l’installation d’une passerelle (non prévue) entre leur quartier et le reste de la ville de Tizi-Ouzou qui est maintenant coupé par la nouvelle rocade sud ou autoroute. “Nous avons peur pour nos enfants qui doivent quotidiennement, et à plusieurs reprises traverser cette nouvelle voie de communication pour rejoindre leurs établissements scolaires”, nous déclare ce comité d’accueil qui ont remis leurs doléances au service concerné de la Présidence de la république, peu avant l’arrivée du cortège présidentiel sur les lieux. Il ne fait aucun doute que la réalisation d’une telle passerelle, bien qu’elle devait se faire avant l’inauguration du projet, règlera le problème en question. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Essaid n’Aït Kaci