Le plan de développement intégré (PPDRI) consacré aux habitants de Hellouane, dans la commune de Bounouh, réputé comme étant le village le plus reculé avec le village Aït Ali, dans la daïra de Boghni, n’est pas allé à son terme, affirme un membre du comité de ce village. Ainsi, selon notre interlocuteur, «mis à part des projets revenant à l’APC, concrétisés dans leur majorité dans le cadre des PCD, à savoir le revêtement de la route desservant le village et l’extension de la chaîne d’alimentation en eau potable, les autres projets accordés notamment la réalisation d’un réseau d’éclairage public et 20 logements ruraux au profit des habitants en quête d’un toit décent, sont ignorés pour des raisons qui demeurent inconnues. De plus, il était question dans les projets intégrés et sélectionnés, rappelons le, dans le cadre du travail d’une commission élargie aux différents responsables des secteurs, entre autres les subdivisions agricoles, des travaux publics et de l’urbanisme, de mettre en œuvre une retenue collinaire en aval du village, un ouvrage qui servira à la relance des cultures maraîchères et à l’arboriculture dans cette contrée au relief difficile, dont les habitants ont subi un exode massif vers les centres urbains de la vallée sud de la wilaya. L’achat d’un bus de transport scolaire faisait partie de la liste des dotations prévue dans le plan global de développement rural, en plus de la réalisation d’un réseau d’assainissement où devaient être reliées les eaux usées du village.
Pour toutes ces raisons, le comité de village a adressé une requête au wali de Tizi-Ouzou pour lui faire part du retard observé dans l’exécution des différentes phases du PPDRI accordé et demander en même temps la réactivation des projets restés en suspens.
A signaler enfin que ces dernières années grâce aux initiatives de l’APC, le village de Helouane, situé aux portes de la wilaya de Bouira, commence à sortir progressivement de l’isolement, surtout après le revêtement de la principale route menant vers le village, la réalisation d’un centre de soins, d’un foyer pour jeunes et d’une école primaire.
Des progrès non négligeables comparativement à l’époque où les villageois étaient coupés des autres villages de Bounouh.
M. Haddadi