Les agriculteurs de la localité de Aïn Bessem sont enfin soulagés, après les importantes chutes de pluies enregistrées durant ces deux derniers jours au niveau de cette localité. Des pluies longtemps attendues, notamment durant le début de l’année, où les terres doivent être labourées spécialement pour les récoltes de pomme de terre et de blé. Cette formidable pluviométrie vient chasser le spectre d’une autre année avec une baisse des récoltes, surtout que de nombreux fellahs d’Aïn Bessem manquent de moyens modernes ainsi que de nombreuses infrastructures et de réseaux d’irrigations, qui peuvent couvrir les besoins des champs agricoles en matière de ressources hydriques, en cas d’éventuelle sécheresse. A l’exemple des eaux du barrage Oued Lekhal qui ne sont destinées qu’a moitié à l’irrigation d’un faible pourcentage des terres agricoles de la même localité. «Nous avons attendu les pluies avec impatience, depuis le début de l’année, on avait la crainte que ça dure encore, nous avions peur de la sécheresse», nous dira Saïd, un jeune agriculteur du village Sidi Yahya, avant d’ajouter : «Malgré qu’on a enregistrés de fortes chutes de pluies durant ces deux journées, ça reste insuffisant pour arroser convenablement nos terres, alors d’ici le mois prochain, je pense qu’on va utiliser d’autres moyens pour y remédier». Alors que la localité d’Aïn Bessem est considérée comme l’un des principaux fournisseurs de plusieurs produits agricoles à fortes consommation, au niveau du centre du pays, cette nouvelle perturbation, pourrait influer négativement sur les taux de la production, sur ces produits, tel que les tomates, pomme de terre et blé ainsi que différents genres de fruits de saison et par voix de conséquence, le maintien de la surenchère qui s’est installée depuis un bon moment au niveau des marchés des fruits et légumes du centre du pays.
O. K.