Un programme de 100 logements retenu

Partager

La commune de Frikat, dont la population s’élève à plus de treize mille habitants, éparpillés pour la plupart dans une zone rurale attend un quota très important en matière d’aide à l’habitat rural, dont le nombre s’élève à 1 238 unités. Par ailleurs, le développement du logement au chef-lieu commence, lui aussi, à prendre de l’essor.

Selon la dernière intervention du maire de cette municipalité M. Arib Amar, deux projets sont en cours : 110 logements en cours de réalisation pour le volet social, et 24 autres dans le cadre du RHP. Alors que 100 autres sont déjà au programme. « L’étude technique et le choix de terrain sont faits », a-t-il précisé. S’agissant de l’éradication des bidonvilles du chef-lieu, leur démolition a été déjà lancée. « Nous avons attribué dernièrement une vingtaine d’habitations et nous avons immédiatement démoli les baraques pour récupérer l’assiette foncière. Il nous reste encore soixante-quatre autres à démolir dès la réalisation et la réception des projets en cours « , a-t-il précisé à ce sujet. Si les autorités locales déploient tous ces efforts pour venir à bout de la crise du logement dans cette commune et satisfaire les demandes des citoyens, il est attendu des pouvoirs publics à répondre à leur appel à propos des dix-huit logements dont ont bénéficié les dix-huit personnes issues du bidonville. « L’aide qui leur a été accordée n’était pas suffisante pour achever ces habitations sur un terrain accidenté. Aujourd’hui, ces caves sont inhabitables.

On doit leur donner une rallonge pour qu’elles puissent les terminer », nous a déclaré par ailleurs, une source locale. L’autre formule qui serait peut être lancée dans cette municipalité est celle du logement promotionnel aidé l’ex-LSP. On a appris que le dossier est à l’étude et qu’un programme serait accordé pour Frikat. Cette autre opportunité est bien attendue par notamment les fonctionnaires. « A Frikat, on voit tout le monde bénéficier d’une formule ou d’une autre. Nous, les fonctionnaires, nous n’avons pas le droit à tous ces dispositifs mis en place en raison de notre salaire. Ce qui nous convient le mieux est le LSP, mais aucun projet n’est prévu dans notre commune, c’est pourquoi nous sommes obligés de déposer nos demandes à Draâ El Mizan ou à Boghni. Et ce n’est pas facile d’être retenu », nous a expliqué un enseignant moyen dans un collège à Frikat. Notre interlocuteur a bien raison de signaler cette difficulté car toutes les communes dont les réserves foncières sont limitées n’ont pas cette opportunité. On citera à titre d’exemple les municipalités d’Aït Yahia Moussa, de Frikat, d’Assi Youcef…

Amar Ouramdane

Partager