Le regretté Abchiche Belaid, un artiste qui a su inscrire son nom et triompher dans le genre chaâbi, sera à l’honneur, pendant deux jours, demain et samedi, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. En effet, cet hommage, qui se veut une reconnaissance et un « chapeau bas » devant le parcours de cet artiste à l’instar de tous ces homologues, a été initié par la direction de la culture de Tizi-Ouzou qui prend ainsi le soin de mettre en valeur nos artistes disparus, par devoir de mémoire. La manifestation qui s’étalera sur deux journées et qui débutera demain, sera marquée par un nombre appréciable d’activités. L’ouverture officielle de cet hommage se fera dans la matinée de la première journée, vendredi. Elle sera suivie d’une projection vidéo, au niveau du petit théâtre, d’un extrait des archives de la télévision algérienne « ENTV » sur l’œuvre de l’artiste. Ceci en plus d’une exposition permanente de photographies et d’articles de presse inhérents à l’artiste. Quant à la seconde journée, elle sera marquée, dans la matinée, par un recueillement sur la tombe de Belaid Abchiche, à Agouni Gueghrane, tandis que la grande salle de la Maison de la culture abritera la cérémonie de clôture qui sera marquée par des témoignages, sur l’œuvre et la vie de l’artiste, des membres de sa famille et de ses amis, ainsi qu’un spectacle qui sera animé par des grandes figures de la chanson algérienne. A titre de rappel, Abchiche Belaid est né le 25 novembre 1935 dans un village qui a enfanté d’autres grandes figures qui ont marqué l’histoire ainsi que l’art algérien, tel que Slimane Azem et autres, il s’agit d’Agouni Gueghrane, relevant de la daïra de Ouadhias. Abchiche Belaid a fait ses débuts dans le monde artistique en France où il apprenait tout ce qui avait rapport avec les instruments de musique et la chanson, en parallèle avec son travail. Il a été connu par «Ayelis n ta darthiw», une chanson qui lui a rapporté un grand succès. Abchiche Belaid s’est éteint en 1982 à l’âge de 47ans.
R. Selmani