Un mouvement de redressement peut en cacher un autre

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La maison FLN brûle ! Les mouvements de redressement et d’authenticité se suivent et se succèdent enfonçant de plus en plus la formation de Belkhadem dans la crise, du moins dans la wilaya de Béjaia. Un autre mouvement de redressement vient d’être initié au sein  de l’Union nationale de la jeunesse algérienne. Le feu de la dissidence au sein de cette organisation satellitaire du FLN qui s’est déclaré le 17 décembre à Alger s’est propagé pour atteindre les structures de wilaya de ladite organisation de masse, à l’image de celle de Béjaia. Des militants de l’UNJA de Béjaia indiquent, à ce propos avoir déjà « rejoint le mouvement de redressement et d’authenticité ». Les désormais dissidents de l’Union nationale de la jeunesse algérienne de Béjaia fulminent contre la décision de la wilaya d’Alger ayant autorisé la tenue en octobre dernier, du congrès de cette organisation de masse. « Ce pseudo-congrès à l’emporte-pièce a été tenu à El-Biar en l’absence des membres du Conseil national  » dénonce Malek Boukemche porte-parole du bureau national de l’UNJA à la faveur d’une conférence de presse animée hier. Les militants de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) de Béjaia  invitent leurs pairs à travers le territoire national à rejoindre le mouvement de redressement pour, expliquent-ils, « remettre l’organisation sur rail » et barrer la route aux personnes ayant « des intérêts personnels ». Pour les dissidents de Béjaia de l’UNJA, les « intérêts de leur organisation passent avant ceux du FLN », précisant que des ministres actuels du parti de Belkhadem voudraient « mettre à terre » leur organisation en s’ingérant de mille et une manière dans son fonctionnement. Pis que ça, ces ministres, dénonce-t-on, auraient « prêté main forte à l’actuel secrétaire général de l’UNJA qui refuse de passer le témoin malgré son âge avancé pour qu’il organise un pseudo-congrès. « Nous demandons la tenue d’une session extraordinaire du Conseil national pour la désignation d’une commission nationale pilotée par des jeunes ayant moins de 35 ans qui aura à organiser des rencontres de wilaya et des congrès régionaux dans le but de désigner les membres du bureau national de l’UNJA » souligne-t-on, en invitant le ministère de l’Intérieur à « rejeter toutes les résolutions du dernier congrès préfabriqué ».

Dans la même veine, les dissidents de l’UNJA sollicitent le président de la République à « mettre un terme à cette mascarade » dont est victime leur organisation créée, rappellent-ils, par feu Boumediene.

Dalil S.

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