La wilaya de Tizi-Ouzou sera l’hôte de son homologue de Béjaïa, à partir d’aujourd’hui, à travers le festival culturel local des arts et cultures populaires qui s’étalera jusqu’au 30 décembre prochain. Dans le cadre des échanges culturels, la wilaya de Tizi-Ouzou s’établira à Béjaïa à partir d’aujourd’hui. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les gars du Djurdjura ont concocté un riche programme pour la circonstance. Un programme à même d’éblouir les Béjaouis qui ne rateront, certainement, pas l’occasion pour découvrir de près les us et coutumes et la richesse culturelle d’une manière générale de la wilaya de Tizi-Ouzou. Au menu donc de cette festivité encadrée par le commissariat du festival culturel local des arts et cultures populaires de la wilaya, une animation folklorique avec la troupe Idheballen, de la danse folklorique, du chant, du théâtre, des conférences ainsi qu’une riche exposition portant sur les arts traditionnels de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cela dit, le spectacle qui sera animé par les chanteurs Rami et Rachid Terki, demain à partir 16h, volera certainement la vedette aux autres activités, bien que celles-ci ne soient pas des moindres. Rami, plus particulièrement, a fait une grandiose montée dans le domaine de la chanson. À Tizi-Ouzou il fait un véritable tabac à chacune de ses sorties. Le gala de demain sera donc l’occasion pour le public béjaoui pour admirer et côtoyer celui qu’on considère comme l’une des étoiles montantes de la chanson kabyle. Cela d’autant plus que c’est pour la première fois que l’enfant d’Aït Atteli, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen se produit en terre béjaouie. Contacté l’artiste s’est dit ravi pour ce gala.
« C’est pour la première fois que j’anime un spectacle à Béjaïa, je suis très content et très excité. J’espère que le public viendra en grand nombre. Pour ma part je ferai de mon mieux pour ne pas décevoir », dira Mouloud Rami.
M.O.B.