Au centre payeur de la poste de Boghni, depuis maintenant plus d’un mois, le distributeur automatique de billets (DAB) affiche sur son écran que le service est interrompu. Pour les usagers ou plus précisément les détenteurs de cartes magnétiques, auxquelles ils se sont habitués pour effectuer des retraits d’argent sans être contraints à faire la chaîne avec les adeptes du chèque postal CCP. Au vu de cette situation, les usagers qui se comptent par centaines chaque jour, commencent à s’interroger sur cette panne survenue sur le distributeur automatique dont la réparation ne devra dépasser un certain délai, mais dans le cas où du coté des services techniques d’Algérie Poste “la notion de service public a toujours un sens», estime un fonctionnaire de l’APC de Boghni. Sur un autre plan, d’autres personnes voient que le dysfonctionnement signalé au quotidien doit être expliqué sauf si il y’a volonté de maintenir le cap, même si Algérie Poste continue de vanter la qualité de ses prestations, notamment après l’introduction du retrait par les cartes magnétiques, dont le fonctionnement n’a jamais posé de problèmes, y compris les week-end à la poste de Boghni jusqu’à la fin de cette année. Tout compte fait, avec cet arrêt inattendu, les guichetiers font face à une affluence record des usagers dont le nombre est en constante augmentation dans la région, du fait que la ville de Boghni a connu de grandes extensions urbaines, en plus de son statut de grand centre commercial et de carrefour de rencontre des villageois issus de l’axe allant de Boumahni jusqu’à Tizi n’Tléta en dépit de bureaux de poste dans leurs communes de résidence.
Cette pression est visible surtout en période de versement des retraites et des salaires des fonctionnaires des communes et du secteur de l’éducation.
La mise en service du distributeur automatique a contribué à atténuer les files d’attente et à créer de nouvelles habitudes de retrait d’argent, une expérience, faut-il le rappeler, très réussie, d’où la nécessite de rendre aux prestataires de Boghni leur acquis depuis maintenant plus de trois ans .
M. Haddadi