Le réalisateur Younès Boudaoud en parle

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« Dda Mokrane est un film comique, contrairement aux précédents. Brahim Boudia, dans le rôle de Dda Mokrane, est plein de capacités et d’humour, Nacera Boumaïl, dans le rôle de l’ épouse, et Malika Saâd (l’étudiante) ont fait le reste. Le film a été tourné à Beni Yenni, Aïn El Hammam et Béjaïa. Je remercie tous les acteurs, au nombre de huit, qui se sont dépensés corps et âme pour la réussite de l’oeuvre. Ils ont rempli admirablement leur mission. Le public l’a si bien montré par ses rires et ses applaudissements. Je n’ai reçu aucune aide, sauf la compréhension des parents qui ont eu confiance en nous en autorisant leurs filles à jouer dans ce film. Je profite de cette occasion pour lancer un appel aux industriels de la région et à toutes les personnes qui voudraient faire un geste pour la promotion du cinéma amazigh. Les responsables de ce secteur, aussi, doivent se pencher et regarder de notre côté. Ce film nous a coûté 15 000 euros. Quand à Wardia 13 c’est un film hommage à Wardia Nath Belkacem (née vers 1935) venue d’Ilmathen (Béjaïa) à Aïn El Hammam. Ce fut une femme éveillée par rapport à son époque. La société ne l’a pas comprise et n’admettait pas ses idées et ses réactions. Elle mourut en femme errante, comme le fut Si Mohand U M’hand. Le film nous est revenu à 45 000 Euros. C’est dire les difficultés rencontrées!  »

A. T.

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