Le projet d’une cantine retenu

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Le collège d’enseignement moyen Chahid Bounzou Zoubir de Seddouk Ouadda dans la commune de Seddouk vient de bénéficier d’un projet de réalisation d’une cantine scolaire pour le repas de midi des 250 élèves de cet établissement. Répondant à une demande formulée il y a deux ans par le responsable du collège, une commission technique de choix de terrain s’est rendue il y a 20 jours à l’établissement pour examiner un terrain adéquat situé dans l’enceinte de l’école. «Notre établissement ne souffre pas d’un manque de personnel pédagogique puisqu’à l’ouverture, l’effectif était au complet. Tous les élèves ont été dotés de manuels scolaires, livres et autres, dès le premier jour. Cette bonne intention a été suivie par les résultats satisfaisants réalisés durant ce premier trimestre, confirmant par là le bon score réalisé à l’examen du BEM de l’année précédente avec 44 admis sur les 45 élèves qui ont concouru. On a aussi suffisamment de classes pédagogiques avec 24 élèves par classe. Pour ce premier trimestre, on a invité les parents d’élèves à venir eux-mêmes retirer les bulletins scolaires qui leur ont été remis pas les enseignants. Les salles de cours sont dotées de chauffage central. Il y a trois ans, notre établissement a bénéficié d’un stade de jeux de proximité pour l’activité physique des collégiens. Il nous manque une cantine que nous avons demandée il y a deux ans. Notre demande semble être retenue du fait qu’une commission de choix de terrain nous a rendu visite il y a 20 jours et elle a statué positivement sur l’assiette de terrain qui lui a été proposée. Grosso modo, notre établissement est doté de moyens adéquats pour son fonctionnent, bien qu’il traîne certaines insuffisances qui ne sont pas des moindres. Je citerai par exemple le chemin d’accès qui n’est ni bitumé ni bétonné. Les élèves inhalent la poussière en été et rentrent en classe les souliers pleins de gadoue en hiver. De même que le manque d’agents d’entretien se fait sentir. Les agents sortis en retraite ne sont toujours pas remplacés», a commenté un enseignant de l’établissement. Selon notre interlocuteur, l’édifice a été construit en 1979 et conçu comme une annexe de l’école primaire se trouvant juste à côté avec une dotation de six classes. Comme le besoin d’un CEM à Amdoune n’Seddouk s’était fait ressentir, en 1987 la communauté villageoise s’était mobilisée pour construire deux autres classes en organisant un volontariat, ce qui a permis sa transformation en CEM portant le nom du Chahid Bounzou zoubir de Seddouk Ouadda. Cela a permis son ouverture une année après, soit en 1988. En 1999, c’est la communauté émigrée qui a mis la main à la poche pour financer la dotation du CEM en micro-ordinateurs, des ordinateurs qui n’ont jamais servi par manque de poste budgétaire.

Ces ordinateurs se trouvent aujourd’hui dépassés, moisissant dans la salle d’archives et non remplacés par des neufs.

L’ironie du sort fait que c’est le seul CEM au niveau de la commune de Seddouk qui ne possède pas en 2012 d’ordinateurs. Aussi, notre interlocuteur s’étonne aussi que le CEM Bounzou soit le seul établissement ou la matière de Tamazight n’est pas considérée comme une matière d’examen du BEM.

L. Beddar

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