Brèves de Tizi N’Tléta

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L’éclairage public défaillant

Depuis quelques semaines, plusieurs quartiers de la commune de Tizi N’Tléta, dans la daïra de Ouadhias, sont plongés dans le noir à cause des défaillances de l’éclairage public. En effet, le manque d’entretien des lampadaires, par les services de la mairie, en est la cause et cela a engendré l’ire de certains habitants, c’est le cas des résidants du quartier de Tizgui, relevant du grand village de la commune. « Nous vivons depuis longtemps dans l’obscurité il n’existe que quelques lampadaires fonctionnelles, pour d’autres, elles sont comme des bougie qui n’offrent que peu de lumière et la quasi-totalité est hors service guère, les agents censés les réparer ne sont jamais venus sur les lieux pour vérifier leur état», clament les villageois. Les résidents d’autres quartiers ne sont pas en reste et ont soulevé le même problème, cette fois, c’est l’absence totale d’éclairage dans leur cité c’est le cas, notamment, de Timrijt, Alma, Bouchata et Tadert Oufella. « Nous souffrons vraiment de l’absence de cette commodité dans nos quartiers, plusieurs personnes ont été agressées à Timrijt par des bandes de voyous, d’autres ont été blessées en tombant dans des fosses et des caniveaux », déplore un habitant d’Alma.

Les caniveaux déviés de leur vocation

Il est urgent de signaler l’état des caniveaux qui se trouvent dans un état de dégradation avancée en plusieurs endroits. Au centre du village Ait Abdelmoumène, il est regrettable de constater que les canalisations de drainage des eaux pluviales constituent un réceptacle pour tous les détritus et les déchets, ce qui fait qu’ils ne peuvent évacuer les eaux pluviales, les grilles et les dalles sont endommagées du fait des travaux qui y ont été effectués. Les trous deviennent ainsi, des pièges pour les véhicules comme pour les piétons, surtout en l’absence d’éclairage. D’autre part, les habitants s’insurgent contre l’état de la chaussée et des caniveaux, laissés à ciel ouvert avec une profondeur de plus de 30 cm. En tous les cas, plusieurs personnes et automobilistes ont en déjà payé les frais. « L’entreprise réalisatrice a effectué des travaux, mais c’était plutôt un bricolage, les dalles sont déjà détériorées. Dans d’autres endroits, les caniveaux ont été laissés à ciel ouvert, c’est bien dommage de réaliser un projet à coût de millions de centimes, pour que, quelques mois après, il se dégrade de cette façon », regrette un habitant du quartier.

B. K.

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