Contactée par nos soins, la directrice des transports de la wilaya avoue ne pas comprendre le comportement “inqualifiable” de certains transporteurs : “ Il ne s’agit pas là d’une grève ! C’est un mouvement anarchique et illégal qui pénalise l’ensemble de la population. Des voyageurs auxquels on cherche à offrir avant tout des conditions idéales pour voyage… aujourd’hui, nous avons une nouvelle gare routière offrant toutes les commodités, spacieuse et propre, et maintenant certains transporteurs ne veulent pas rejoindre cette enceinte sous prétexte que cela ne les arrange pas. Ces derniers savaient pertinemment que tôt ou tard ils allaient regagner la nouvelle gare routière, nous n’avons pas pris cette décision à la dernière minute. Nous avons même tenu une réunion le 2 janvier avec les syndicats des transporteurs. Personne n’avait à ce moment formulé une quelconque opposition ou rejet.” Notre interlocutrice affirmera par ailleurs, qu’un immense travail de sensibilisation a été organisé depuis le 1er juillet dernier, et qu’une émission dans ce sens avait été programmée sur les ondes de la radio locale. Interrogée sur les fourgons d’Aomar et d’Ath Laâziz qui demeurent toujours dans leurs stations initiales, la directrice nous apprendra que ce sont des fourgons assurant des liaisons “semi-urbaines” et que dès dimanche prochain ces derniers devront rejoindre également la nouvelle gare routière. Et c’est le cas aussi des taxis qui stationnent toujours dans l’enceinte de la désormais ancienne gare routière. Ces derniers rejoindront la nouvelle gare routière une fois les travaux d’extension achevés. La directrice qui appelle une fois de plus les transporteurs à la raison souhaite que cette situation ne s’éternise pas pour éviter de prendre en otage des voyageurs qui sont sempiternellement les seules victimes de ce bras de fer.
Hafidh B.