Remous à l’APC

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L’assemblée populaire communale N’Ath Bouaddou a été bloquée depuis hier par les élus du RCD et deux autres élus destitués récemment de l’exécutif. Il est à noter que cette commune a été gérée depuis novembre 2012 par le parti du Front des Forces Socialistes (FFS) et ce suite à une alliance contractée entre le FFS avec 6 sièges et les deux élus FLN formant une majorité contre le RCD qui n’en a obtenu que 7. Une alliance qui n’a pas duré longtemps puisqu’un élu du FFS et un autre du FLN refusent de cautionner le maire dans sa gestion des affaires de la collectivité. Chose qui a motivé ces élus en question dans un revirement de position et de rallier l’opposition avec en effet une majorité absolue contre le FFS avec 5 sièges et d’un autre élu du FLN. Ainsi ce qui couvait au sein l’APC a finit par s’éclater au grand jour lorsque l’ordre du jour, inscrit pour la réunion extraordinaire convoquée pour hier a été catégoriquement refusé par la majorité qui demande le départ de tout l’exécutif «Nous demandons le départ du maire et de son équipe pour la simple raison que nous ne pouvons pas cautionner la mauvaise gestion constatée depuis le début du mandat. Notre APC subit encore les affres et le retard dans l’exécution des projets sinon comment peut-on se retrouver avec un excédant de plus de 15 milliards l’année écoulée et de 25 milliards cette année avec un taux de consommation de 46% en 2013», déclare, un des opposants, M. Challal. Contacté par nos soins, les élus du FLN et FFS destitués pour rappel par le maire, refusent de communiquer du moins pour le moment et promettent de sortir incessamment avec une déclaration dans laquelle ils vont faire toute la lumière sur l’affaire. Du côté de l’exécutif, M Mouloudj Mouloud, le P/APC de la municipalité dira : «le retard dans l’exécution des projets dont parlent ces élus n’est pas engendrée par ma gestion. Il faut savoir que les procédures ont beaucoup changé. Concernant mon départ et celui de l’exécutif, j’estime que le moment n’est pas propice pour demander ça !» précisant «je suis élu pour cinq ans !».

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