Un week-end de protestation au sud de la wilaya

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Les citoyens de la localité de Ouled Barak, relevant de la commune de Maamoura, située à une cinquantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ont fermé la route qui mène vers leur hameau, et ce, dans le but de protester contre les conditions de vie précaires, selon eux, dont ils sont victimes.

En effet et selon une source locale, une centaine d’habitants de cette localité a barricadé la route à l’aide de troncs d’arbres et autres blocs de pierres, en réclamant de meilleures conditions de vie.

Ainsi et selon des dires, la population réclame entre autres, le raccordement au gaz de ville, l’alimentation en eau potable et la réhabilitation des canaux d’assainissement…

A signaler que la commune de Maamoura, relevant de la daïra de Sour El Ghozlane, est l’une des communes de la wilaya, les plus déshéritées en matière de développement urbain. Enfin, il est utile de rappeler que le tronçon qui mène vers la localité de Ouled Barak a été rouvert à la circulation dans la matinée d’hier, samedi. Toutefois et selon des affirmations, les citoyens de cette bourgade, promettent de revenir à la charge au courant de cette semaine. Par ailleurs, et toujours dans la daïra de Sour El Ghozlane, les citoyens de le commune de Dirah, distante d’une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, ont pris d’assaut le siège de l’APC, jeudi denier, en cadenassant l’entrée afin d’interpeler le maire sur la situation qu’ils ont jugé catastrophique de leur commune. Ainsi et selon une source locale digne de foi, la population locale a protesté contre la misère et l’enclavement qui frappe de plein fouet cette contrée reculée.

A titre d’exemple, l’aménagement urbain et des projets structurants, sont quasi inexistants. Cependant et toujours en se référant aux affirmations de cette dernière, ce mouvement de protestation ne serait pas uniquement à caractère social, mais il aurait des ramifications politiques. En effet, notre contact affirme : “Au-delà de la portée purement revendicatrice de cette contestation, c’est le P/APC de Dirah qui est visé “, assure-t-il et d’ajouter : “Il faut savoir que ce maire est en place depuis près de dix ans, et qu’à l’approche des échances électorales, il y a des manipulations et tractations provenant des certains notables de la région, qui projettent son éviction”.

Ramdane B.

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