Les élèves du lycée de Tizi N’Tléta ont observé hier, leur deuxième journée de grève, pour dénoncer la surcharge du programme des classes terminales, surtout à l’approche de la date d’examen du BAC. En effet, les élèves de terminale qui ont eu le soutien de leurs camarades des classes inférieures, boudent les bancs de leurs classes demandant, notamment, l’allégement du programme qui, selon les élèves rencontrés, s’avère trop chargé. « La date de la tenue de l’examen du baccalauréat est prévu pour le 3 juin, il a été avancé d’une semaine par rapport à l’année dernière, ajouter à cela que le programme qui est vraiment chargé il sera impossible pour nous de le terminer à temps ». Déplore un élève de terminale lettres. Un autre poursuivra : « Nous ne pourrons pas assimiler tous les cours, on ne peut donc pas s’attendre à de bons résultats à la fin de l’année ». Au chef-lieu de la daïra de Ouadhias, l’établissement secondaire était également paralysé durant la journée d’hier, par le débrayage des élèves de terminale et de leurs camarades des autres paliers qui ont profité l’occasion pour protester contre les mauvaises conditions de leur scolarité. « Nous sommes en grève depuis la matinée pour soutenir nos camarades des classes terminales, mais aussi pour dénoncer l’état lamentable dans lequel se trouve notre établissement ». S’insurge un élève de 1e AS, et d’enchaîner qu’« avec un emploi du temps condensé et un programme aussi chargé les enseignants ont tendance à liquider les cours». On apprend, également d’une source locale, que le lycée Imache Amar, dans la commune de Béni Douala est paralysé depuis trois jours pour les mêmes motifs.
B. K.