La zone est située de part et d’autres des territoires frontaliers des deux daïras, d’une part celui de Draâ El Mizan, du coté de Boufhima, et de l’autre sur un terrain de Tizi-Gheniff, près du Technicum.
L’information nous a été confirmée par une source proche de l’APC de Tizi Gheniff, la zone industrielle intercommunale, entre les daïras de Draâ El Mizan et de Tizi Gheniff, est inscrite par le gouvernement. Le choix du terrain, a ajouté notre source, s’est fait au début du mois de juin. Après toutes les procédures préliminaires, le projet est en bonne voie.
La zone est située de part et d’autres des territoires frontaliers des deux daïras, d’une part celui de Draâ El Mizan, du coté de Boufhima, et de l’autre sur un terrain de Tizi Gheniff, près du Technicum. Selon la même source, c’est un terrain d’une superficie de 116 hectares. « la zone est extensible », a poursuivi notre interlocuteur. Et d’enchaîner: « nous n’aurons aucun problème car ce sont des terrains EAC. Il suffit de demander leur transfert ».
Les maires des deux municipalités bénéficiaires comptent énormément sur ce projet, car il va donner un essor économique pour toute la région, d’autant plus que la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest, dont le lancement est prévu pour le premier semestre de l’année en cours, va passer juste à côté. « En plus de la promotion de la région, cette zone va régler le problème du chômage avec la venue d’investisseurs. Actuellement, les études sont en cours, car une zone industrielle demande beaucoup de moyens. Il faudrait sa viabilisation entière », telle est l’explication que nous a fournie un responsable proche de ce dossier. Notons qu’actuellement, les deux communes ont des zones d’activité mais, en raison du manque de commodités, les investisseurs ne se bousculent pas au portillon.
Même si certains voudraient y lancer des activités, il se trouve que parfois, celles-ci s’avèrent gênantes pour les habitations qui sont à proximité. L’idée de la création de cette zone industrielle intercommunale a été bien accueillie par les citoyens de la région. « Cela est une condition sine qua non, si l’on veut réellement redorer le blason de cette région.
D’autre part, il est temps peut-être de penser à y développer le secteur agricole qui est, lui aussi, un autre moyen pour booster l’économie avec l’exploitation maximale des barrages d’eau de la région, en plus bien sûr de ces milliers d’hectares situés dans la vallée », a ajouté un ancien responsable d’une ferme agricole.
Amar Ouramdane