Le prix du poulet s’envole !

Partager

A la veille du jour de l’an amazigh, Yennayer, les prix des viandes sont en hausse à Tizi-Ouzou. Notamment la viande blanche qui représente le principal met du repas préparé en cette occasion.

Yennayer risque en effet d’obliger les ménages à faire, une nouvelle fois, appel à leurs économies pour passer les fêtes. Le consommateur continue à subir le dictat du marché pour ne pas dire du commerçant. Les produits de large consommation sont, à chaque fois, ciblés par des commerçants sans vergogne qui n’hésitent pas à spéculer sur n’importe quel produit, notamment à la veille des occasions et des fêtes. C’est le cas de Yennayer qui pointe du nez. Ainsi, et à l’approche du jour J, des augmentations presque quotidiennes sont remarquées sur les prix des produits de large consommation. Il s’agit, notamment, du poulet et des viandes blanches. Alors que les prix affichés étaient en fluctuation, il y a quelque temps, ils sont désormais de plus en plus exorbitants. Une chose à laquelle devait bien s’attendre les consommateurs. Etant donné que les occasions sont devenues de parfaites opportunités pour les commerçant à la recherche du gain facile. Ainsi, est comme c’est devenu une habitude, à moins de trois jours du jour de l’an amazigh, la volaille a entamé son envol au risque d’atteindre des pics appréhendés par le consommateur. Le prix du poulet vivant a flambé. Symbole de la fête, en étant sacrifiée suivant un rite propre à Yennayer, le poulet vivant est, de ce fait, indispensable pour les ménages. Hier, les aviculteurs parlaient de 210 dinars le kilogramme au marché de gros, et de 250 dinars pour ce qui est du prix au détail. Une hausse des tarifs qui n’en est, d’après les éleveurs, qu’à son début. Hier, sur les étals, la viande blanche était affichée à 330 DA le kilogramme dans certaines régions de la wilaya. Alors que dans d’autres, elle a atteint les 350 dinars. Ceci, en attendant les jours à venir qui ne devraient sans doute pas être des plus avantageux. L’instabilité des prix suit toujours une tendance à la hausse et cette période est aussi propice pour les éleveurs de volailles dits « en noir » pour inonder le marché local de leur produit. L’aviculture séduit, même pour une durée déterminée, juste le temps d’écouler «un stock», les jeunes chômeurs qui s’adonnent à cette pratique d’une manière occasionnelle. Des poulaillers pullulent, ainsi, à travers les villages. Des contributions qui, au lieu de faire bénéficier le marché par une baisse des prix, fait l’effet contraire. Les prix des viandes étant libre, la voie est de ce fait ouverte à tous les spéculateurs afin de jongler avec le prix de se produit, à leur guise. Un geste qui sera bien évidement justifié par la forte demande. Les consommateurs, qui se jettent sur le produit, en sont aussi coupables et responsables des prix qui leur sont appliqués sur les étals. Pourtant, de telles situations peuvent largement être évitées avec une politique de régulation du marché.

T. Ch.

Partager