La maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou a abrité, hier, une journée d’étude sur les aspects juridiques des accidents de la route, organisée par l’association “les Amis de la route”.
Cette journée consistait, notamment, à évaluer le degré de la prise en charge par le système judiciaire en vigueur, des évolutions récentes constatées au niveau des comportements des différents acteurs concernée par les accidents. Plusieurs communications de spécialistes en la matière étaient au menu de la manifestation. C’est le représentant de la sûreté de la wilaya de Tizi-Ouzou qui a ouvert le bal des interventions.
Celui-ci a axé son allocution sur le thème de l’excès de vitesse et la conduite en état d’ivresse.
Saïd Bouyazri, professeur à la faculté de droit de Tizi-Ouzou a, quant à lui, fait une lecture sur le dispositif juridique régissant la circulation sur les routes. De son côté, M. Bouzidi, avocat et ancien magistrat à la Cour suprême, a analysé les sanctions pénales et civiles du conducteur dangereux prévues par la loi algérienne.
Très attendue, l’intervention de M. Lazouni, présentateur de l’émission de l’ENTV “ Tarik Essalama” et président d’une associations portant le même nom a tourné autour des aspects juridiques des accidents corporels.
En somme cette journée d’étude avait pour objectif de sensibiliser les citoyens à lutter contre les accidents de la circulation. “La sensibilisation vaut beaucoup mieux que la répression dans cette lutte”, a estimé d’ailleurs M. Lazouni.
Le même Lazouni a déploré, sur un autre registre, que l’Algérie soit classée, à la quatrième loge mondiale en matière d’accidents “ sans aucun critère valable.” “Je me demande comment a-t-on fait ce classement car il n’existe aucun critère fiable”, dira-t-il.
M.O.B.