Des dizaines de foyers dans le noir

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Un nombre important de foyers, plusieurs dizaines selon le maire de Tamokra, s’éclairent à la chandelle, comme jadis.

Le recours à ce moyen suranné nous signale-t-on, est dû au non raccordement des maisons concernées au réseau électrique. «Nous avons des cas dans pratiquement tous les villages», nous dira M. Chendouh, le maire de Tamokra. «Toutes ces bâtisses sont des constructions relativement récentes, érigées dans le cadre du programme de l’habitat rural, financé par le biais du fonds national du logement», affirme notre interlocuteur. «Les citoyens souscripteurs au Fonal construisent là où ils peuvent, c’es-à-dire, là où ils disposent d’un lopin de terre constructible», ajoute-t-il. Malheureusement, déplore-t-il, ces terrains sont pour la plupart, «dépourvus d’accès et éloignés des lignes électriques». Des citoyens de Tamokra occupant des maisons non alimentées en électricité font état de l’existence de nombreux branchements de fortune. «Faute d’un raccordement en bonne et due forme, on bricole, à ses risques et périls, des lignes qu’on fait passer à travers les champs», reconnaît un citoyen du village Tizi Aïdel, dont la démarche auprès de la Sonelgaz, nous confie-t-il, a fait choux blanc. «L’extension de la ligne par la mise en place d’un pylône coûte excessivement cher, et nous n’avons pas les moyens pour régler la facture», se lamente un autre habitant du village Toufirt. Et d’ajouter : «J’espère que les pouvoirs publics vont se pencher sur ce problème en prenant en ligne de compte l’indigence de la population».

N. Maouche

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