Pas d’eau pour se laver après avoir fait ses…

Partager

Triste quotidien pour les quelque 200 potaches inscrits à l’école primaire Kari Abderahamane qui sont contraints de réchauffer les bancs de leurs classes à défaut de pouvoir bénéficier de chauffage. Si le chauffage fait défaut, l’établissement par contre est relié au gaz, mais en l’absence de poêles dans les classes, le chauffage n’y est pas assuré. L’électricité elle, vient d’être rétablie il y a trois jours de cela, après plusieurs jours sans cette énergie qui avait subrepticement disparue à cause d’une défaillance sur le circuit. L’eau non plus ne court pas les robinets, comme nous l’affirme la directrice de cet établissement ouvert le 25 septembre dernier. “Lorsque il n’y a pas d’eau courante, les petits écoliers ne peuvent pas se laver après avoir fait leurs besoins, et là il y a un réel problème de santé publique.’’ D’ailleurs, la directrice, Mme Lameri, assure avoir effectué plusieurs démarches pour parer à ce problème mais à ce jour, ses doléances sont restées lettre morte : “Je me suis adressée aux services de l’APC pour demander des extincteurs, une citerne pour l’eau et même des poubelles dont nous ne disposons pas, mais après avoir reçu des assurances de l’APC qui ont promis de dépêcher une équipe sur les lieux pour dresser un constat, je l’attends toujours.” Cette école primaire située à proximité des 140 Lgts et de la forêt d’Errich risque à ce rythme-là de se vider de ses élèves qui risquent quotidiennement d’être les victimes d’une administration défaillante.

Hafidh B.

Partager