Déçus de ne pas avoir une oreille attentive à leurs réclamations, les élèves de terminale, soutenus par leurs camardes des classes inférieures, du lycée de Tizi N’Tléta, ont observé une journée de grève pour réclamer l’allégement de leur programme. “ Nous avons cru que les autorités concernées allaient entendre nos cris et notre souhait quant à l’allégement du programme, qui est trop chargé hélas, rien n’est venu résoudre le problème “, fulminera un lycéen, poursuivant : “ Nous comptons faire des grèves cycliques, c’est-à-dire, deux jours de débrayage chaque semaine “. Pour rappel, les mêmes élèves avaient déserté les bancs de leurs classes pendant deux jours consécutifs, la semaine passée, pour le même motif. “ Nous avons déjà des cours à rattraper, alors que les enseignants commencent à accélérer le rythme. Nous ne pouvons plus assimiler les leçons “, ajoute un autre. Par ailleurs, au lycée Seghouane, qui présente à ce jour une piètre image du secteur, une vraie pagaille s’est installée depuis la semaine passé une grande partie des élèves a boycotté les cours pendant une autre les a repris. Un enseignant regrettera de voir toute cette anarchie dans l‘établissement, disant que “ les examens de fin d’année ne sont pas loin, le nouveau lycée est presque achevé et je ne vois par pourquoi les élèves boycottent leurs classes, les parents ont un rôle à jouer pour remédier à ce problème “. Les élèves affirment qu’ils comptent “ durcir leur mouvement si la tutelle s’obstine à ne pas nous écouter”.
B. K.