L’avarie survenue depuis un peu plus de deux ans sur le réseau principal d’assainissement, à la sortie sud du chef-lieu communal, sur la route qui relie Saharidj à M’Chedallah, a fini par percer le bitume sur lequel un violent cours d’eau qui draine des eaux usées a commencé à provoquer une ouverture qui ne cesse de s’élargir atteignant 2m de diamètre et 1 m de profondeur. Sur requête d’un citoyen, résidant à quelques 100m en aval, l’APC est intervenue, l’équipe d’entretien a fait intervenir une pelle excavatrice pour canaliser les eaux usées et les dévier pour empêcher l’inondation de l’habitation du citoyen en question. Seulement, ce canal sommairement aménagé a été réalisé juste sur la conduite d’AEP qui alimente Ath Ivrahim et la ville de M’Chedallah, sachant que les deux ouvrages (assainissement/AEP) ont été réalisés en parallèle et ne sont séparées que d’une bande de terre de moins de 2m. Un état de fait qu’on a dénoncé en son temps dans ces mêmes colonnes et dont le chef de brigade de l’époque avait pris le soin de filmer et de transmettre le rapport à sa hiérarchie, une histoire qui n’avait fait réagir personne sauf la presse. Les eaux usées, canalisées dans cette rigole en plein air, n’ont pas mis longtemps pour dénuder la conduite d’AEP sur plus de 50m. Ces deux réseaux sont visibles à l’air libre, à l’heure actuelle, et témoignent de l’incroyable négligence des services concernés.
Oulaid Soualah

