L’université paralysée par une grève estudiantine

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En signe de soutien aux victimes d’actes d’agression au niveau de la résidence universitaire de Boudouaou-El-Bahri, il y a une semaine, des milliers d’étudiants de l’université M’hamed Bougara de Boumerdès viennent d’enclencher une grève qui risque de s’étaler sur un temps assez long.

“Nous demandons que toute la lumière soit faite sur cette attaque perpétrée par des groupuscules de jeunes, au niveau dudit-campus, à l’occasion de la commémoration du Nouvel an amazigh», clament les représentants des protestataires.

En plus de cette principale revendication, ces dernièrs exigent une prise en charge effective et totale des victimes de l’attaque sus-mentionnée et le changement de leur lieu de résidence.

On signale que personne n’a remis les pieds au campus de Boudouaou-El-Bahri, où l’on redoute d’autres attaques similaires. Les anciens résidants logent pour la plupart, actuellement, dans d’autres cités de Corso ou du chef-lieu de wilaya. On attend l’intervention des autorités locales pour mettre fin à cette situation intenable. Mais jusque- là il n’y que cette promesse de l’ONOU de renforcer les mesures de sécurité à Boudouaou-El-Bahri avec construction d’un mur entourant ladite résidence.

Or, la masse des grévistes réclame plutôt la délocalisation de celle-ci vers un endroit sécurisé.

Le wali et d’autres responsables locaux de sécurité sont vivement interpellés pour éviter que cette grève estudiantine perdure.

Salim Haddou

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